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Communiqué
de presse 2007 |
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Violences
et arrestations à Moscou, à l’occasion
d’un rassemblement de militants LGBT - L’Inter-LGBT au ministre des |
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Affaires étrangères
et au président de la République d’intervenir
Communiqué de presse du 28 mai 2007
Ce dimanche 27 juin s’est tenu un rassemblement de
militants pour la défense des droits des personnes
LGBT (lesbiennes, gaies, bi et trans) à Moscou. Ce
rassemblement avait pour objet de de remettre au maire de
la capitale russe une pétition internationale, signée
notamment par 42 députés européens,
afin de lever l’interdiction de l’organisation
d’une Lesbian & Gay Pride à Moscou.
Plusieurs militants russes et européens ont été
victimes de violences, de la part d’activistes nationalistes
venus en (...lire la suite...)
http://www.inter-lgbt.org/spip.php?article714 |
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Communiqué
de presse du 19 juin 2007 |
Résumé :
Hier, lundi 18 juin, l’Inter-LGBT a été
reçue ce midi au cabinet du Premier ministre.
Tous les sujets ont été abordés, et
l’Inter-LGBT sera consultée lorsque des chantiers
législatifs s’ouvriront. L’Inter-LGBT
a également été reçue au ministère
de l’Immigration, de l’Intégration, de
la Coopération et de l’Identité nationale
: les acquis de la précédente législature
concernant les couples pacsés binationaux seront
confirmés. L’Inter-LGBT rappelle que la Marche
des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans du 30
juin prochain aura pour mot d’ordre « Égalité
: ne transigeons pas ! »
À quinze jours de la Marche des fiertés lesbiennes,
gaies, bi et trans, l’Inter-LGBT a été
reçue hier, lundi 18 juin, au cabinet du Premier
ministre. Couples, parentalité, lutte contre les
discriminations à l’école, droits des
personnes trans, droits des personnes LGBT dans le monde
: l’Inter-LGBT a présenté l’essentiel
de ses revendications.
Couples : l’Inter-LGBT a rappelé ses désaccords
avec la majorité concernant le refus d’ouvrir
le mariage aux couples de même sexe. Sans renoncer
à cette revendication, elle a expliqué en
quoi une amélioration d’un pacs ouvert à
tous les couples est préférable à la
création d’un statut spécifique aux
couples de même sexe, que les associations jugent
communautariste et ghettoïsant. Elle a confirmé
que l’annonce de l’alignement de la fiscalité
des successions des couples pacsés sur celle en vigueur
pour les couples mariés va dans le bon sens.
Parentalité :
l’Inter-LGBT déplore un désaccord concernant
l’ouverture de l’adoption pour les couples de
même sexe, mais souhaite avancer sur la création
d’un statut du beau-parent, qui fait l’objet
d’un engagement du président de la République.
Lutte contre les discriminations à l’école
: l’Inter-LGBT a demandé au cabinet du Premier
ministre de débloquer le dialogue entre le ministère
de l’Éducation nationale et le monde associatif,
afin d’aboutir très vite à des mesures
simples à mettre en œuvre (agrément des
associations qui interviennent en milieu scolaire, affichage
de la ligne Azur dans les établissements scolaires,
formation des personnels)
Droits des personnes trans :
l’Inter-LGBT a rappelé l’inaction des
précédents gouvernements, et a demandé
qu’une impulsion soit donnée, pour que soient
améliorées la prise en charge médicale
des personnes trans et les procédures de changement
d’état civil.
Droits des personnes LGBT dans le monde : l’Inter-LGBT
a rappelé ses très vives critiques contre
l’action de la diplomatie française sous la
dernière législature. Elle souhaite que le
compte-rendu fait par le président de la République
de sa rencontre avec le président russe, qui a rapporté
avoir parlé des « droits des homosexuels »,
soit le reflet d’une nouvelle donne diplomatique.
Pour le moment, aucun chantier législatif n’a
été ouvert par le gouvernement. L’Inter-LGBT
a reçu confirmation qu’elle sera associée
aux concertations futures.
Par ailleurs, le 12 juin dernier, l’Inter-LGBT et
l’ARDHIS (association pour la reconnaissance des droits
des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration
et au séjour) ont été reçues
au cabinet du ministre de l’Immigration : concernant
les couples pacsés binationaux, les associations
ont reçu l’assurance que le compromis trouvé
en 2004 sera maintenu. Le problème du refus de visa
pour de nombreux couples formés à l’étranger,
et celui du refus de signature de pacs dans certains consulats
feront l’objet d’une instruction par le ministère,
qui présentera des propositions à l’Inter-LGBT
à l’automne.
L’Inter-LGBT invite toutes et tous à rester vigilant-e-s et mobilisé-e-s,
afin que le débat public sur la lutte contre les
discriminations et sur l’ouverture du mariage et de
l’adoption reste ouvert. Ce sera un des objectifs
de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et
trans du 30 juin prochain, dont le mot d’ordre sera
« Égalité : ne transigeons pas !
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Retraite d’Etat
Le gouvernement Britannique a été censuré
par la Cour de Justice des Commutés Européennes(CJCE),
située à |
Luxembourg, pour son traitement discriminatoire
d’une retraitée TranssexuellesSarah Richardes avait demandé
de recevoir une retraite d’Etat à partir de
ses 60 ans âge de la retraite pour la femme au Royaume-Unis,
mais ce droit lui a été refusé : elle
devait attendre d’avoir 65 ans, comme le font les
hommes.
Sarah Richardes a fait appel de cette décision
la CJCE dans un jugement rendu le jeudi 27 avril estimé
qu’el gouvernement Britannique était en contravention
d’une directive Européenne sur le traitement
égal des hommes et femmes en matière de Sécurité
Sociale ….
La question est peu susceptible de se poser de nouveau ,
car à compter de 2010 hommes et femmes prendront
leur retraite à 65 ans
Mis en lignea le 26/06/2007
Communiqué
de presse du 14 mai 2007 |
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Résumé : Union civile, mariage, adoption, origine
génétique de l’homosexualité :
pendant la campagne électorale, l’Inter-LGBT
a rendu publics de graves désaccords avec le nouveau
président de la République, Nicolas Sarkozy.
L’Inter-LGBT prend toutefois acte de son élection,
et lui demande d’ouvrir le dialogue, sur les sujets
où des négociations sont possibles et souhaitables
: amélioration du pacs, création d’un
statut du beau parent, lutte contre les discriminations à
l’école et au travail, rôle de la (...lire
la suite...) |
http://www.inter-lgbt.org/ |
"Mini-traité" européen
et Charte des droits fondamentaux — L’Inter-LGBT demande
à Nicolas Sarkozy de tenir sa promesse
Communiqué de presse du 25 mai 2007 |
Depuis son entrée en fonction, le président de la
République a rencontré plusieurs de ses homologues
ainsi que des responsables de l’Union européenne,
en vue d’aboutir à un accord autour d’un "mini-traité"
européen, qui viendrait remplacer la Constitution européenne
rejetée notamment par les Français.
En 2005, l’Inter-LGBT ne s’était pas prononcée
sur la globalité du projet de Constitution européenne,
et n’entend pas le faire sur la nature de ce "mini-traité".
Mais elle avait souligné les avancées (...lire la
suite...) http://www.inter-lgbt.org/ |
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Cameroun : présumés homosexuels en danger !
Le 26 octobre 2007
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Au Cameroun, à la prison de New Bell à Douala, 6 jeunes hommes sont détenus pour raison d’homosexualité, depuis le 25 juillet 2007.
Me Alice Nkom, avocate engagée par l’association Alternatives-Cameroun, s’était opposée à leur comparution devant le juge d’instruction du TGI de Daoula en invoquant l’Habeas corpus, elle exigeait la libération inconditionnelle des prévenus arguant de l’illégalité des arrestations et de la détention.
En effet, les officiers de police avaient procédé aux arrestations en dehors de leurs limites territoriales, ce qui viole l’article 88 du code de procédure pénale Camerounais.
Leur détention provisoire est en outre illégale et devrait être frappée de nullité car le mandat d’arrestation n’a pas été décerné dans un cas de flagrant délit, comme l’impose le code Camerounais. En fait, aucun des six détenus n’a même été pris en flagrant délit de pratique homosexuelle ni d’outrage à la pudeur.
Logiquement, le juge aurait du prononcer la libération immédiate et sans conséquences des six détenus. Pourtant, ce 24 septembre, la justice Camerounaise s’est prononcée contre la libération des détenus car, selon elle, les arguments de droit développés par leur avocate ne seraient pas suffisants. Me Alice Nkom, prévenue de la décision, a décidé de faire appel, et, le cas échéant, se pourvoir en cassation devant la cour suprême. Elle a également déposé une demande de mise en liberté provisoire.
Les membres de l'association Alternatives-Cameroun sont indignés par cette décision prise au mépris de la loi et en l'absence de leur avocate.
Ils en appellent à la solidarité internationale, d’autant plus que ces arrestations sont loin de constituer un cas isolé.
Trois autres prévenus ont été appréhendés par la Brigade de recherches de la Gendarmerie Nationale de Douala le 30 août 2007, toujours pour homosexualité et placés aussitôt en garde à vue. L’audience est prévue pour le 7 novembre prochain. Deux autres hommes ont également été arrêtés à Yaoundé.
Nous demandons aux organisations de défense des droits humains, également aux institutions Françaises, Européennes, aux Nations Unies, d’intercéder dans les plus brefs délais auprès des autorités Camerounaises afin d’exiger la libération immédiate des personnes arrêtés arbitrairement pour raison d’homosexualité. L’homosexualité n’est pas un délit, en revanche, l’homophobie d’état devrait être fermement et systématiquement condamnée partout où elle se produit.
Christine Le Doaré,
Présidente Centre LGBT Paris IDF
06 89 33 78 07
Centre Lesbien, Gai, Bi & Trans. de Paris et Ile-de-France • 3 rue Keller • B.P. 255 • 75524 Paris cedex 11•
Accueil : 01 43 57 21 47 • Administration : 01 43 57 75 95 •
Site Internet : http://www.cglparis.org • Mail : contact@cglparis.org•
Membre de l’ILGA-Europe, de l'Inter- LGBT et du SNEG•
Association à but non lucratif Loi 1901, déclarée au J.O. le 7 avril 1993 •
Agrément ministériel au titre de la Jeunesse et de l’Education Populaire depuis le 11 juin 1999•
L’association est soutenue par la Mairie de Paris, Sidaction, la DRASSIF, la DRAC• |
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COUR
DE JUSTICE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES : VERS UNE RECONNAISSANCE
DE LA PENSION DE REVERSION POUR LES COUPLES DE MEME
SEXE ! |
Dernière mise à jour le 10 septembre 2007
Jeudi 6 septembre 2007, l’avocat général
de la Cour de justice des Communautés européennes
a, dans ses conclusions sur l’affaire Tadao Maruko
v. Versorgungswerk der deutschen Bühnen, proposé
à la juridiction suprême de l’Union européenne
une lecture du droit favorable aux couples de même
sexe ayant conclu un partenariat civil. Si la Cour se range
à son interprétation de la directive N°2000/78/CE,
portant création d’un cadre général
en faveur de l’égalité de traitement
en matière d’emploi et de travail, M. Maruko
pourra en effet bénéficier, à la suite
du décès de son conjoint, du versement d’une
pension de réversion.
Bien que le champ de la directive 2000/78/CE exclue les
versements effectués par les régimes publics
de sécurité sociale ou de protection sociale,
l’avocat général a estimé qu’une
telle prestation dépendait de l’emploi du partenaire
défunt. La norme européenne, qui prohibe toute
discrimination notamment fondée sur l’orientation
sexuelle, doit donc s’appliquer, dès lors qu’un
partenariat ayant des effets substantiellement identiques
au mariage a été enregistré.
Homosexualités et Socialisme (HES) salue l’audition
par la Cour d’un représentant d’ILGA-Europe,
fédération associative LGBT européenne
dont elle est membre, et constate, dans l’attente
d’une décision définitive, que les perspectives
ouvertes par l’avocat général sont prometteuses
au-delà de l’Allemagne, le pays de résidence
de M. Maruko. En particulier, les conjoints veufs ne bénéficient
pas à ce jour du versement de la pension de réversion
dans le cadre français du Pacs.
HES se réjouit de ce que la législation sociale
européenne permette des avancées dans l’ensemble
des Etats membres de l’Union, et rappelle que la Commission
européenne étudie actuellement l’opportunité
d’une extension du champ d’application de la
directive 2000/78/CE aux domaines de la prestation de services
sociaux et de soins de santé, de l’éducation
et de la formation, de la location et de la vente immobilières,
et de la fourniture de services. HES engage chacun à
participer à la consultation
publique ouverte par la Commission sur son site, et
ce jusqu’au 15 octobre prochain. |
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Communiqué du 12 septembre 2007
La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité vient de voir renouveler la moitié de son collège. Six nouvelles personnalités viennent d’être nommées, et les six ont pour point commun d’être totalement inconnues du monde associatif lesbien, gai, bi et trans (LGBT). Rien dans leur parcours ne rappelle en effet une éventuelle expertise dans le domaine de la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle à l’identité de genre. Le collège de la HALDE conserve donc un profil notabilisé, en restant composé pour l’essentiel de personnalités qui trouvent leur légitimité ailleurs que dans l’accompagnement des victimes de discrimination liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.
Cet été, lors d’un entretien avec son président, Louis Schweitzer, l’Inter-LGBT avait pris acte des actions récemment menées par la HALDE en matière de lutte contre l’homophobie, et notamment de la mobilisation de son équipe juridique. Mais la question de la représentation des associations accompagnant les victimes LGBT avait été évoquée comme un problème devant être résolu. Aujourd’hui, avec la désignation récente d’une unique responsable associative LGBT au sein du seul comité consultatif de la HALDE — qui n’a pas le pouvoir de délibération du collège —, cette question reste posée.
En effet, la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre n’est pas qu’un sujet anecdotique ou secondaire. Or, les autorités ayant procédé aux nominations du collège de la HALDE n’ont tiré aucune leçon ni de la faible visibilité de la HALDE auprès des victimes d’homophobie, de lesbophobie ou de transphobie, ni de la persistance des discriminations subies par les personnes LGBT, voire de ses dérives récentes ultra-violentes.
Rien ne justifie que le monde associatif doive porter seul l’effort en matière de soutien aux victimes et de sensibilisation de la société. Pouvoirs publics, partenaires sociaux et institutions seront donc, plus que jamais, jugés aux actes. |
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Communiqué de presse
Rapport cadre « lutte contre les discriminations »
La Région Ile-de-France se dote d’outils concrets pour lutter contre les
discriminations |
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Mardi 25 septembre, lors d’une conférence de presse, Claire Villiers,
vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France chargée de la Démocratie
régionale, a présenté un rapport cadre de « Lutte contre les discriminations
». Ce rapport sera soumis au vote en séance plénière jeudi 27 septembre.
Toutes les études montrent que les discriminations – qu’elles soient liées à
l’origine, l’ethnie, l’âge, le sexe, l’orientation sexuelle, l’apparence
physique, le patronyme, les convictions politiques/religieuses, le handicap
– ont tendance à se renforcer sur notre territoire. Il est donc urgent
d’agir pour dissiper le sentiment d’impuissance que les dispositifs actuels
suscitent. La Région a donc décidé d’amplifier la lutte contre les
discriminations et pour l’égalité réelle de façon transversale dans tous ses
domaines de compétence.
Les dispositifs régionaux mis en place par ce rapport visent donc à :
- mieux faire appliquer le droit existant en développant des partenariats
avec la HALDE, l’ACSE… et en soutenant les projets associatifs visant à
accueillir et orienter les personnes victimes de discriminations ;
- permettre aux Franciliens de mieux faire valoir leurs droits, grâce à la
rédaction d’un guide régional et au soutien à celles et ceux qui sont
victimes de discriminations ;
- transformer les représentations collectives et combattre ainsi les
discriminations à leurs racines : campagne de sensibilisation, formation des
acteurs et bénéficiaires des aides régionales…
Pour Gabriel Massou, président du groupe CACR : « Ce rapport est un outil
pour renforcer le travail des structures du mouvement social dont on espère
qu'elles vont s'en emparer. Il s’agit là de mesures concrètes. La Région se
devait d’agir dans ce cadre alors que depuis plusieurs années l’Etat ne fait
rien ou presque en matière de lutte contre les discriminations. Une
situation qui ne peut plus durer. En effet chaque jour de nombreux
Franciliens subissent quotidiennement des discriminations d’accès à
l’emploi, d’accès aux logements, etc. »
Le groupe CACR se dit satisfait que ce rapport cadre de lutte contre les
discriminations voie enfin le jour. En effet, ce type de dispositif répond à
des besoins bien réels, un outil au service de ceux qui sont victimes de
discriminations et particulièrement ceux des quartiers où ont eu lieu les
révoltes de novembre 2005.
La lutte contre les discriminations et de réduction des inégalités dans
notre région était une des priorités des élus du groupe lors de la campagne
des régionales 2004. A l’opposé des politiques mises en œuvre par Nicolas
Sarkozy et son gouvernement, dont l’amendement sur les tests ADN en est le
dernier avatar, nous pensons que la lutte contre les discriminations est
indissociable de la lutte contre les inégalités et nécessite un engagement
sans précédent des pouvoirs publics.
........................................
Milos Colic
Attaché de presse du Groupe CACR au Conseil régional Ile-de-France
Tel : 01 53 85 70 06 - 06 71 04 88 01 Fax : 01.53.85.68.59
Mail : <mailto:milos-colic@wanadoo.fr> milos-colic@wanadoo.fr Internet :
http://www.eluscacridf.org/
http://www.eluscacridf.org
BAETE Erwan
Co Animateur du Collectif LGBT du PCF
Conseil National
2 place du Colonel Fabien
75019 Paris
01 40 40 12 12 |
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Communiqué de presse du 3 octobre 2007 |
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Le Sénat va entamer cet après-midi l’examen article par article du projet de loi relatif à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile.
Dans sa version adoptée par l’Assemblée nationale, ce texte inquiète vivement l’Inter-LGBT, au regard des valeurs qu’elle défend.
En premier lieu, le texte propose de revoir les conditions d’instruction des dossiers présentés par les demandeurs d’asile. Le délai pour déposer un recours devant la Commission des recours des réfugiés serait réduit à 15 jours, (...lire la suite...) |
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Act Up- Paris / Communiqué - Vendredi 5 octobre 2007
Lutte contre le sida : Bill Clinton doit rappeler Nicolas Sarkozy à ses engagements
Bill Clinton est président d'une fondation pour la lutte contre le sida qui est le deuxième acteur privé en ece
domaine, après la fondation Gates. |
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Il doit rencontrer ce vendredi 5 octobre
Nicolas Sarkozy, alors même que
le Président de la République
vient de rompre ses engagements pour un
accès universel aux traitements
contre le sida d'ici 2010.
En effet, le jeudi 27 septembre, le gouvernement
renonçait publiquement à
augmenter pour 2008 sa contribution au
Fonds mondial de lutte contre le sida.
Pis, la France a annoncé que ce
gel financier continuera en 2009 et 2010.
Cela signifie que la France n'augmentera
pas d'ici 2010 le nombre de malades du
sida auxquels elle prodigue un traitement
à travers le Fonds mondial (130
000 à l'heure actuelle). Pourtant,
l'ONUSIDA a rappelé dans son rapport
de la semaine dernière que la communauté
internationale doit multiplier par 5 le
nombre de malades pris en charge afin
de tenir l'engagement du G8 en faveur
de l'accès universel au traitement
du sida. Nicolas Sarkozy avait réaffirmé
son engagement à atteindre cet
objectif durant le dernier sommet du G8.
Le porte-parole de l'Elysée, David
Martinon, a prétendu cette semaine :
« Dans le domaine du développement,
M. Nicolas Sarkozy et M. Bill Clinton
partagent les mêmes priorités
pour la santé et l'éducation,
et le même sens de l'urgence concernant
l'aide à l'Afrique ».
Si cela était vrai, Nicolas Sarkozy
n'aurait pas gelé la contribution
française au Fonds mondial, tuant
l'espoir de centaines de milliers de malades
du sida de bénéficier d'un
traitement grâce à la tenue
des engagements français. Bill
Clinton, lui, a démontré
que la lutte contre l'hécatombe
mondiale que cause le sida n'était
pas une fatalité : il en a
fait sa priorité, à laquelle
il consacre chaque année des moyens
toujours plus importants.
Act Up-Paris appelle Bill Clinton à
rappeler publiquement les engagements
de la France envers les malades du sida
du Sud qui espèrent un traitement.
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L’ILGA-Europe demande au Conseil de l’Europe de se démarquer clairement
de l’attaque du Patriarche Alexy II sur les droits des personnes LGBT.
8 octobre 2007 |
L’ILGA-Europe est préoccupée par le fait que le Patriarche Alexy II de Moscou et de toute la Russie ait utilisé le Conseil de l’Europe pour attaquer les droits des personnes LGBT.
En effet, le 2 octobre, en répondant à une question à l’issue d’une allocution devant l’Assemblée parlementaire, le Patriarche a justifié son opposition à la Gay pride de Moscou qui selon lui serait de la propagande en faveur du péché en déclarant que l’homosexualité serait « une maladie et une distorsion de la personnalité humaine comparable à la kleptomanie. »
Dans son allocution, il avait déjà implicitement attaqué le soutien du Conseil de l’Europe aux droits des personnes LGBT : « Aujourd’hui, il y a un écart entre les droits humains et la moralité, et cette brèche menace la civilisation européenne. C’est visible dans une nouvelle génération de droits qui contredisent la morale et qui sont utilisés pour justifier les comportements immoraux. »
Ces propos ont été applaudis par beaucoup des membres de l’Assemblée présents, même si quelques uns sont sortis pour marquer leur désaccord.
Le Patriarche avait été invité par le Président de l’Assemblée, Mr Rene van der Linden, en tant qu’acteur d’une politique promouvant la tolérance et la compréhension par le dialogue interculturel et interreligieux.
Mr Rene van der Linden a semblé indifférent aux propos du Patriarche et l’a remercié très chaleureusement pour avoir contribué au dialogue, à la bonne entente et à la tolérance.
Ce manque d’intérêt pour les droits des personnes LGBT n’a pas été partagé par certains délégués qui ont signé une déclaration demandant au Patriarche Alexy II «d’éviter l’utilisation d’un langage incitant à l’intolérance et de respecter les droits fondamentaux des minorités sexuelles».
Avec l’ILGA-Europe, le Centre LGBT Paris IDF s’inquiète que de tels propos aient été tenus dans l’enceinte du Conseil de l’Europe.
Pourtant, l’organisation internationale de la « Grande Europe » (47 États membres) a pour but de promouvoir la démocratie, les Droits Humains, la prééminence du droit, l'identité culturelle et politique européenne et la recherche de solutions aux problèmes de société.
Le 28 mars 2007, le Congrès des autorités locales et régionales du Conseil de l’Europe a adopté une résolution sur la liberté de rassemblement et d’expression des personnes LGBT, dans laquelle l’interdiction des marches des fiertés LGBT et autres manifestations publiques dans certains pays européens, était fermement condamnée.
Mais ce discours homophobe chaleureusement accueilli par le Président de l’Assemblée, discrédite le Conseil de l’Europe et son travail en faveur des droits humains.
Christine Le Doaré,
Présidente Centre LGBT Paris IDF
Contact presse : 06 89 33 78 07
http://ilga-europe.org
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EXISTRANS 2007.
SOUTENONS RESISTRANS !
La 11ème Existrans, marche pour les droits des Trans et des Intersexes, aura lieu le samedi 6 Octobre de 14h à 18h. Elle partira de la place du Chatelet pour arriver place de la République. |
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Samedi 6 octobre les transgenres et intersexes manifesteront pour réclamer selon leur appel :
« Le changement rapide du prénom et du sexe sur les actes d’état civil et les papiers usuels pour les personnes qui le demandent, sans obligation de stérilisation ni de traitement hormonal ou chirurgical, et cela sans expertise médicale obligatoire.
Le droit d’asile pour les personnes Trans et Intersexes étrangères menacées dans leur pays.
La formation du personnel de l’Education Nationale sur le sujet des identités de genre, Trans, et Intersexe, afin de lutter contre la transphobie, l’intersexe-phobie et toutes les discriminations liées aux questions de genre à l’école, et d’assurer que la mission éducative de cette institution soit effective envers les élèves Trans et Intersexes.
Le maintien des droits parentaux pour les Trans déjà parents, ainsi que le droit d’accès à la parentalité pour les personnes Trans.
Compte tenu de la réalité du travail sexuel chez les Trans et les Intersexes, l’arrêt des répressions à l’encontre des travailleuses et travailleurs du sexe par l’octroi de statuts et de droits, un soutien laïque non moralisateur et une aide pour celles et ceux qui souhaitent changer de métier
Une campagne nationale d’évaluation et de prévention des ist chez les Trans et les Intersexes, particulièrement vulnérables au HIV, et un soutien social appuyé pour tous les Trans et InterSexes précarisés.
Une campagne nationale de suivi à long terme des Intersexes. »
En tant que parti progressiste, capable de regarder la société actuelle sans détours,
En tant que parti féministe, persuadé que l’on ne naît ni homme, ni femme, qu’on le devient et qu’il existe une infinité de genres,
En tant que parti d’innovations démocratiques ayant l’ambition de donner la lisibilité et la visibilité à toutes les expressions de genre au nom de l’égalité,
Et persuader que la solidarité avec toutes les catégories opprimées est le seul moyen de ressouder le lien social et de se battre contre le clientélisme actuel et une société percluse d’égoïsmes,
Nous appelons à soutenir le combat des transgenres et des intersexes ! |
2 octobre 2007
Communiqué de presse
5, 9 millions d’euros collectés pour la lutte contre le sida |
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C’est le montant collecté à l’occasion du Sidaction 2007 les 23, 24 et 25 mars derniers. Le
compteur s’est arrêté le 19 avril à 6,1 millions de promesses de dons et nous sommes très fiers
que 98 % des donateurs aient tenu leur engagement.
Ce sont 165 000 donateurs qui ont répondu présent en composant le 110, la ligne du don.
4 500 bénévoles se sont mobilisés à l’occasion de cette 6ème édition pour réceptionner les
promesses de don et participer à l’organisation de 350 animations qui se sont déroulées sur
l’ensemble du territoire national.
Ce succès n’aurait pu être obtenu sans la mobilisation des médias : 11 chaînes de TV et 5
radios ont consacré leurs émissions à la lutte contre le sida et ont relayé les appels aux dons.
Merci à TF1, France 2, France 3, France 4, France 5, RFO, Canal +, Arte, M6, Pink TV, LCI, et
à Europe 1, France Inter, France Info, France bleu et RTL de leur fidélité.
Un grand merci à l’ensemble des personnes qui ont participé à ce Sidaction 2007 : donateurs,
bénévoles, partenaires médias et entreprises, chercheurs, malades… qui ont accepté de
témoigner pendant ce week-end de solidarité.
Conformément à nos statuts, 50 % des fonds recueillis permettront de soutenir les
programmes de recherche fondamentale, appliquée, clinique et en sciences sociales et 50 %
seront destinés aux programmes de prévention et d’aide aux personnes vivant avec le
VIH/sida.
Le combat n’est pas terminé, nous avons encore besoin de la mobilisation de tous, nous vous
donnons rendez-vous en mars prochain pour le Sidaction 2008.
Contact presse : Francis Gionti 01 53 26 45 64 / 06 73 21 63 97
f.gionti@sidaction.org
www.sidaction.org |
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Don du sang : l'action de SOS homophobie sur le point d'aboutir |
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SOS homophobie enregistre avec satisfaction les déclarations de Madame Bachelot, Ministre de la Santé, qui annonceraient la levée de l'interdiction, pour les homosexuels masculins, de donner leur sang.
Depuis 2005, SOS homophobie mène avec 40 associations partenaires une campagne de promesses de dons et a défendu, de mai à juillet 2006, lors de trois journées de travail avec le ministre de la Santé d'alors, Monsieur Xavier Bertrand, les raisons pour lesquelles cette interdiction de don devait être levée.
Notre point de vue était et reste que pour mieux sécuriser les dons, le critère à retenir et à mieux explorer reste l'éventuelle prise de risques du candidat au don. Et non son orientation sexuelle. Avoir des partenaires multiples et des relations non protégées ne sont pas des pratiques exclusives aux homosexuels et ces données comportementales ne sont pas réellement prises en compte aujourd'hui pour l'éligibilité au don.
Nous avions aussi soulevé qu'un hétérosexuel avouant ces pratiques à risque se voit ajourné pour un an alors que la seule mention de l'homosexualité entraîne une interdiction à vie. Ce qui implique un "fichage" des homosexuels ayant révélé leur orientation sexuelle lors d'une tentative de don. Ce fichier existe aujourd'hui et il fonctionne, puisqu'un homosexuel ayant été refusé pour un don de sang se voit, après consultation du fichier, refusé par un centre de transfusion, même si celui-ci est situé dans une autre région.
Ce "fichage" des homosexuels soulève évidemment des questions éthiques que nous avions stipulées et la garantie du secret médical sur ce fichier ne nous semblait pas satisfaisante.
Le Ministre de la Santé avait pris acte de ces arguments puisqu'il avait, dans une interview au journal Le Monde, le 10 juillet 2006, soit quelques jours après nos derniers entretiens, déclaré que les comportements à risque seraient les seuls critères d'exclusion au don.
Or, depuis juillet 2006, SOS homophobie est restée en contact avec le ministère de la Santé et l'Établissement Français du Sang, pour savoir si les propos de Xavier Bertrand seraient suivis d'effet. Suite à la nomination de Roselyne Bachelot à cette fonction, l'association a été reçue en audience pour rappeler les engagements pris et connaître la position de la nouvelle Ministre.
Après 25 ans de discrimination injustifiée, le bon sens semble enfin revenir.
SOS homophobie se félicite donc de ces déclarations, et demeurera vigilante sur la suite
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30 novembre manifestation Act Up-Paris
Sida : à quand la parité ? |
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Sida : à quand la parité ?
Parce qu'en France, les femmes représentent 42% des nouvelles contaminations, il est plus qu'urgent de renforcer la promotion et l'accessibilité des préservatifs masculins et féminins.
Parce que dans le monde, 48% des séropositifs sont des séropositives, il est inacceptable que la recherche ne s'occupe pas des conséquences du virus et des traitements sur le corps des femmes.
Manifestons pour que les femmes ne soient plus les oubliées de l'épidémie.
Cette manifestation viendra clore la première journée du colloque interassociatif « Femmes et VIH » qui se tiendra les 30 novembre et 1er décembre 2007 au Théâtre du Gymnase à Paris. Programme et inscriptions : http://www.planning-familial.org/colloque/programme.html
Contacts :
Delphine Moreau / 06 89 20 77 87
Eric Marty / 01 49 29 44 87
Conditions de participation: manifestation ouverte à tout public
Date: 30/11/2007
Horaires: de 18h30 à 20h30
Lieu: Porte Saint-Denis Paris 10ème (M° Strasbourg Saint-Denis)
Département(s): 75
Ville(s): Paris
Description des organisateurs:
Organisateurs: ACT UP-PARIS
Personne contact: Monsieur Eric MARTY
Adresse: 45, Rue Sedaine / 75011 Paris
Téléphone: 01 49 29 44 87/ 06 11 43 32 03
Courriel: medias@actupparis.org www.actupparis.org |
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Personnes transgenres Le terme « transgenre » désigne toute personne dont l’identité de genre,l’expression ou le comportement est en inadéquation avec son sexe biologique. L’identité de genre diffère donc du sexe
de naissance et cela peut s’exprimer dans l’apparence physique par un simple changement de comportement, par des mesures cosmétiques, par l’utilisation
d’hormones ou, enfin, par des chirurgies
de réassignation sexuelle. D’autres termes sont couramment utilisés comme transsexuel,
trans-identitaires, travestis, etc. [20]. Les risques de contamination VIH/IST dans
cette population ont été décrits dans la littérature depuis les années 1990.
L’exclusion économique et/ou sociale, le manque d’estime de soi, l’ignorance des modes
de transmission des IST, la multitude de partenaires sexuels ainsi que l’utilisation aléatoire
de préservatifs, notamment lors de rapports anaux, sont les principaux facteurs de la
prévalence élevée de ces infections surtout chez les transgenres M ? F [20, 21].
Cinq études indiquent un moindre risque de
transmission VIH chez les transgenres F ? M [22]. Le traitement hormonal « croisé » des personnes
opérées pour réassignation sexuelle est complexe et comporte des risques potentiels [23, 24].
Ainsi les études de Gooren et al. [25, 26] montrent-elles
que l’éthinyloestradiol, ne doit plus être employé dans
cette indication du fait du risque accru d’accidents
thrombo-emboliques [27].
Les anti-androgènes stéroïdiens (acétate de cyprotéron
surtout et accessoirement spironolactone), associés aux oestrogènes par voie orale ou transdermique sont
prescrits aux transgenres M ? F. Cette hormonothérapie est poursuivie après chirurgie
de réassignation sexuelle avec un éventuel
remplacement des anti-androgènes par la progestérone
naturelle. Dans le cas des transgenres F ? M, les androgènes sont
administrés par voie intramusculaire, orale ou transdermique, et sont poursuivis en post-opératoire [28]. Un grand nombre de transgenres ne souhaitant pas ou
ne pouvant pas bénéficier d’une réassignation sexuelle
ont aussi recours à des hormones obtenues hors parcours
médical. Les effets indésirables sont alors majorés par
l’automédication de différentes formes galéniques de ces
hormones, souvent surdosées, mais dont il faut tenir
compte de facto dansle suivi.
L’objectif médical, outre la féminisation ou la masculinisation du patient, est le maintien d’une
thérapeutique antirétrovirale efficace, la prévention à
court terme des accidents thrombo-emboliques et, à long
terme, des risques cardiovasculaires [29]. Chez les transgenres M ? F, des insuffisances surrénaliennes, des
prolactinomes [24], des méningiomes [30] ainsi que
des cancers du sein [31] liés à la prise d’hormones
féminisantes sont décrits. Dans ce dernier cas, l’intérêt de la réalisation d’IRM
mammaires pour le dépistage, plus adaptées qu’une
mammographie en présence de silicone, reste à déterminer. Chez les personnes transgenres infectées par le VIH, il
existe un risque d’interactions entre les traitements
hormonaux et les médicaments liés au VIH, notamment
par cumul des effets métaboliques délétères
(insulino-résistance, diabète sucré et hyperlipidémies mixtes). SUIVI DE L’ADULTE INFECTÉ PAR LE VIH 77 Il y a peu de données concernant ces interactions, mais il existe
des risques de variations des taux hormonaux selon l’effet
inducteur ou inhibiteur enzymatiques du CYP450 des
antirétroviraux, ce qui justifie d’avoir recours au dosage de
l’oestradiol plasmatique avec pour objectif un taux compris
entre 60 et 80 pg/ml [28].
La voie transcutanée, prescrite par un endocrinologue habilité,
est à privilégier. Des études cliniques, analysant les interactions entre différents antirétroviraux et hormones féminisantes
seraient nécessaires. Les implants de silicone au niveau des joues, de la poitrine,
des hanches et des fesses sont généralement effectués par un
personnel non habilité, utilisant des produits en grand volume et souvent non purifiés. Ils peuvent engendrer
localement, ou à distance du point d’injection, des réactions
inflammatoires granulomateuses non spécifiques à type de réaction à corps étranger, les « siliconomes ».
Ces derniers entraînent parfois des nécroses ou surinfections à
type d’érysipèle, de cellulite, de fasciite, imposant un suivi
dermatologique et/ou une orientation en chirurgie plastique
en cas de nécessité d’exérèse des tissus compromis [32, 33].
Des phénomènes emboliques pulmonaires à court et moyen terme, similaires à l’embolie graisseuse, ainsi que des chocs
septiques peuvent avoir une évolution létale [34, 35]. Ainsi les patients transgenres infectés par le VIH doivent-ils
être pris en charge de manière pluridisciplinaire, au moins
par un endocrinologue et un spécialiste du VIH.
Pour les transgenres M ? F, réassignés ou non, un suivi
urologique, pour une surveillance prostatique [24] et
proctologique, pour la prévention des cancers du canal anal liés à l’HPV, est également indispensable.
Un soutien psychologique et une évaluation psychiatrique sont
à proposer en cas de besoin ou de demande. Les transgenres étant confrontés à des discriminations et à des difficultés, d’ordre médical, social, économique et psychologique,
il est nécessaire de pouvoir proposer, en collaboration avec les
associations concernées, des lieux d’accueil spécifiques, afin de favoriser un meilleur accompagnement global, permettre
une meilleure observance et mieux cerner les comportements à
risque face aux IST/VIH.
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