LES TRANS MILITENT D’ABORD POUR UN MEILLEUR ACCÈS AUX HORMONES, OU À LA CHIRURGIE. |
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Le changement de sexe.
La procédure de changement de sexe est totalement prise en charge, autant financièrement (étiqueté par l’ALD à 100%) que psychiquement (par l’évaluation de sa conviction d’être). Pour obtenir le changement de votre sexe, il faut suivre un parcours particulier, qui comprend la fréquentation d’un endocrinologue et d’une équipe médicale (composée d’un psychiatre, d’un endocrinologue et d’un chirurgien) et qui suit un processus d’évaluation, le protocole.
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1ère étape
La première chose à faire pour suivre la procédure habituelle de changement de sexe est de consulter un médecin psychiatre membre du « protocole de sélection pour le changement de sexe » Cette période de suivi psychologique, dit d’observation, peut aller de 2 à 7 ans en moyenne (sans aucune garantie d’accord à l’issue de ce délai). Elle consiste en « des entretiens réguliers au cours desquels est effectué de façon traditionnelle un examen psychiatrique complet » (en réalité 3 a 4 séances maximum dans l’année).A l’issue de cette période, le psychiatre peut donner son aval à un endocrinologue pour une hormonothérapie, puis à un chirurgien pour une opération. |
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2ème étape
Si « le diagnostic est posé en conclusion d’une discussion conjointe des médecins, qui intervient lorsque chacun estime avoir suffisamment d’éléments, en ce qui le concerne », le traitement hormonal à vie et les interventions chirurgicales sont autorisées. Malheureusement, les critères d’évaluation de cette procédure de sélection reposent sur des règles non écrites et ces critères varient suivant le lieu géographique de la prise en charge.
Ainsi =, à Paris, le changement de sexe peut être réalisé sous condition que la personne est âgée de plus de 23 ans, qu’elle n’a jamais été mariée, qu’elle n’a pas, qu’elle se destine à être hétérosexuelle et qu’elle a un casier judiciaire vierge.
A Lyon, par contre, pour le Groupe de recherche et d’études sur les troubles de l’identité sexuelle [GRETIS], l’entrée dans le protocole médical est soumise à des critères différents : il faut avoir entre 25 et 40 ans (même si certaines personnes de plus de 40 ans ont pu être acceptées) ;avoir un logement stable et des ressource fixe ; ne pas être isolé(critère relatif) ; ne pas avoir de pratiques actuelles de prostitution ; ne pas avoir d’engagements familiaux importants notamment d’enfants à charge ; ne pas être séropositif au VIH (contre‐indication à l’intervention génitale). |
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3ème étape.
En France, il faut généralement se faire opérer entre 2 et 4 fois. Ainsi, pour un homme biologique voulant obtenir un sexe de femme, il faudra procéder à une ablation⁽¹⁾ du pénis puis à une opération esthétique des organes sexuels, à un approfondissement du vagin, à quoi il faut souvent ajouter des opérations liées à des problèmes urinaires et infectieux. La CPAM⁽²⁾ prendra en charge les frais médicaux pour le changement de sexe (suivi médical, hormonothérapie, épilation, opération de changement de sexe), mais elle ne remboursera pas les implants ni les actes de chirurgie plastique.
Si l’opération de changement de sexe est, en France, très souvent décevante, voire même dangereuse, des techniques fiables ont été mises au point par des équipes étrangères, notamment à Londres, Belgique et en Espagne.
La réassignation de sexe se déroule en une fois, avec moins de risque de complication et un taux de satisfaction élevé chez les bénéficiaires. En cas d’opération à l’étranger, il est possible de demander à la CPAM une prise en charge intégrale des frais (frais de voyages compris). Pour cela, vous devez démontrer que les résultats attendus seront de meilleures qualités. Hélas, peu de réponses favorables ont été accordées par la CPAM. |
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Attention : le changement de métabolisme dû aux traitements antirétroviraux rend dangereux la prise inconsidérée d’hormones féminines. La baisse des doses hormonales peut parfois résoudre les problèmes d’interactions. Mais ce domaine reste encontre trop peu étudié. De nombreux services hospitaliers aux personnes déclarant ne pas vouloir subir une opération de ré‐assignement sexuel. |
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⁽¹⁾Ablation : action d’enlever totalement ou partiellement un organe, un tissu ou un corps étranger
⁽²⁾ C.P.A.M : Caisse Primaire d’Assurance Maladie
® 2007.Pari‐T |
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