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Absence de Bachelot à la conférence sur le sida, "très mauvais signe" |
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PARIS - Le Parti communiste a estimé lundi que l'absence de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot à la conférence mondiale contre le sida à Mexico était "un très mauvais signe envoyé au monde entier."Roselyne Bachelot avait fait savoir, à la fin du mois de juillet, qu'elle ne se rendrait pas à la 17ème conférence internationale sur le sida, +pour des raisons d'agenda+. La ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports a, en réalité, préféré se rendre directement à Pékin", pour la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques vendredi, écrit le PCF dans un communiqué. |
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Selon le parti, "l'absence remarquée des grandes puissances marque aussi une tendance lourde au désintérêt des autorités publiques tant dans les campagnes de sensibilisation et de prévention qu'en terme de mobilisation financière".
"C'est assurément un très mauvais signe envoyé par la France au monde entier, et en particulier à tous les pays où le sida continue de faire des ravages", ajoute-t-il.
Le ministère de la Santé avait souligné que Mme Bachelot serait représentée à Mexico par deux membres du ministère et un membre de son cabinet |
Sida: les USA accusés de négligence envers les clandestin |
MEXICO — Arrivée séropositive dans un camp de détention pour clandestins aux Etats-Unis, Victoria Arenallo, transgenre est morte deux mois après. Pour les défenseurs des droits de l'Homme participant à la 17e Conférence internationale sur le Sida, le cas de cette jeune Mexicaine illustre le manque d'humanité des autorités américaines de l'immigration dans la prise des détenus contaminés par le VIH.
Sur quelque 30.000 prisonniers, Human Rights Watch, basée à New York, a recensé 14 cas, dont celui de Victoria Arenallo, dans lesquels des immigrants n'ont pas reçu les soins nécessaires de la part des Services
de l'immigration et des douanes (ICE).
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La régularité du traitement est cruciale: en cas d'interruption, levirus rebondit et le système immunitaire s'effondre. A l'inverse, les personnes séropositives peuvent vivre en bonne santé dès lors qu'elles prennent leurs médicaments quotidiennement et que leur bilan sanguin est surveillé. Or le suivi est difficile à mettre en place pour les étrangers en attente d'expulsion, surtout dans des centres de détention surpeuplés.
L'Immigration assure cependant que la sécurité des détenus fait partie de ses priorités. L'ICE se refuse à tout commentaire sur des cas particuliers en raison de la plainte déposée par Olga Arellano, la mère de Victoria. Bien que garçon de naissance et détenu avec les hommes,Victor, de son nom de baptême, se considérait comme une femme.
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L'avocat de la famille, Me Steven Archer, soutient de son côté que la jeune transgenre, âgée de 23 ans, n'a pas bénéficié d'une surveillance médicale adaptée après son arrestation pour conduite en état d'ivresse
et sa remise aux fonctionnaires de l'Immigration en juin 2007.
"Ils ne lui ont jamais donné le traitement adapté au diagnostic deSida.
Ils l'ont certes soignée pour une infection urinaire, mais même là, ils ne lui ont pas prescrit la dose suffisante. Ils n'ont jamais diagnostiqué sa méningite, alors qu'elle se plaignait de maux de tête,de sueurs et de douleurs généralisées depuis des semaines.
C'est ce qui a fini par la tuer", accuse Me Archer. "Son état était si avancé que le cerveau, le foie, les poumons, le coeur et quelques autres organes étaient touchés. Elle est morte dans de terribles souffrances."
Chaque année, les Services de l'immigration et des douanes dépensent près de 100 millions de dollars en services médicaux pour les détenus, notamment en frais dentaires, chroniques et psychiatriques. Selon un
rapport des services de contrôle interne du ministère de la Sécurité intérieure, daté du 11 juin et relatif aux morts survenues pendant les détentions, les normes générales de l'ICE sont les mêmes que dans les centres des autres agences fédérales.
Depuis leur création en 2003, les Services de l'immigration et des douanes ont enregistré 71 décès pour 1,5 million de détenus, et sept l'an dernier alors même que le nombre de détenus augmentait. Mais le rapport de la Sécurité intérieure recommande d'améliorer la prise en charge médicale des détenus et l'encadrement soignant dans les centres.
Human Rights Watch estime pour sa part que les centres de détention de l'Immigration ne recueillent pas certaines informations essentielles au suivi des cas de VIH/Sida, ne mènent pas les traitements antirétroviraux jusqu'à leur terme, ne prescrivent pas les traitements prophylactiques destinés à prévenir les infections et n'assurent pas la continuité des soins lors du transfert des détenus HIV/Sida.
Victor Manuel Serrato, 43 ans, a été expulsé en mai après avoir vécu 24 ans en Californie. Il affirme avoir averti les fonctionnaires de l'immigration de sa séropositivité lors de sa détention. "Je leur ai
dit que j'avais besoin de mon traitement, mais ils ne m'ont rien donné", déclare-t-il dans un entretien dans un refuge à Tijuana. Il a manqué presque une semaine de traitement jusqu'à ce que sa mère lui apporte ce dont il avait besoin au refuge.
Dans le cas de Victoria Arellano, sa mère Olga n'a pas pu l'aider. "Victoria m'a dit, après un mois de détention, qu'elle n'avait toujours pas vu de médecin. Je lui ai dit que je pouvais lui envoyer plus de médicaments, mais elle m'a répondu qu'ils ne les lui donneraient pas.
Ils lui donnaient plutôt du paracetamol."
D'autres détenus du centre de San Pedro, en banlieue de Los Angeles, ont crié "Hôpital! Hôpital!" quand la jeune femme a commencé à vomir du sang, d'après sa mère. Des camarades de sa fille lui ont aussi raconté
qu'à un moment, un garde était venu et avait tourné du pied la tête de la malade vers lui pour ne pas la toucher.
Quand la malade est devenue bouillante de fièvre et qu'elle n'a plus pu aller aux toilettes seule, un de ses compagnons a téléphoné à sa mère.
"Il m'a dit que Victoria ne mangeait plus et qu'elle urinait du sang, mais que les fonctionnaires s'en moquaient". Un responsable américain de l'immigration l'a appelée peu après pour lui faire part de la gravité de l'état de Victoria, et Olga Arenallo a passé trois jours au chevet de sa fille à l'hôpital.
"Elle était enchaînée au lit par un pied, ce qui lui faisait mal quand elle essayait de se retourner", raconte la mère en sanglotant.
"C'était humiliant. Aucun être humain ne devrait avoir à vivre ses derniers jours de cette manière."
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Portugal
La transphobie tue a nouveau: appel a action internationale! |
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Deux ans après le brutal assassinat de Gisberta, a Porto, une autre femme trans fut assassinée et son cadavre retrouvé, la semaine passée, dans un conteneur de déchets dans la zone de Lisbonne, il c'est succédé différents crimes qui ont mis en état de choc le pays. Mais la vague de violence ne peut cacher les victimes ni la nature des crimes. |
Dans le cas de Luna, 42 ans, partiellement sourde, d'origine Brésilienne, depuis de nombreuses années résidente et travailleuse au Portugal qui se prostituait au Conde Redondo (Quartier de Lisbonne). Deux années après la mort de Gisberta, les trans continuent a être la cible de la violence et de la haine générée par l'incompréhension et les préjugés.
Ce crime est sous investigation et secret de justice, et on ne connait encore ces circunstances ni ses motivations.
Nous espérons que l'enquête de la police pourra apporter des réponses, mais nous savons que la transphobie tue, et que les personnes trans sont beaucoup plus victimes de violences que les autres.
Nous savons que la prostitution est très souvent un recours ultime pour qui n'a pas d'autres moyens de gagner sa vie, et qu'il est dramatique face a la transphobie d'avoir un genre différent de ce que le corps suggère.
Nous savons aussi que les préjugés et la discrimination sont généralisés, que l'ignorance alimente la haine et engendre la violence.
Nous savons que l'état, la société, nous touTEs ,sommes responsables de la mort des victimes, et surtout de toutEs les autres qui doivent mener une lutte pour la survie coexistante avec la peur et les risques inhérents a être trans. Elle étais accompagnée par l’hôpital de santa maria par l'équipe multidisciplinaire pour son changement corporel, elle avait des projets, des désirs, et frustrations comme tout le monde.
Elle avait des personnes qui l'aimaient, et peut etre voulait retourner au Brésil ou réside sa famille. Luna fut une femme qui luttait contre de nombreuses difficultés et, selon les journeaux, mourru victime d'un violence extrêmes, probablement alimentées par la haine, les préjugés et l'ignorance.
Son corps fut abandonné dans un conteneur de déchets, caché par des pierres et de la poussiere, comme si elle fut un déchet elle même, comme si sa vie ne valait rien.
Comme toutes les victimes potentielles, les trans ont besoin de formes de protections qui leur garantissent d'égalités des opportunités, et la possibilité de vivre dignement. Les trans, comme toutes personnes, ont besoin de pouvoir exercer leu droits au développement de leur personnalité, et a l'autodétermination, de pouvoir choisir librement leur propres noms, ils n'ont pas besoin ( personne ne l'a) de documents d'identification qui insistent a utiliser un critère tellement vide de contenu réel comme "sexe" et qui justifie par exemple la mise d'une femme trans dans une prison pour homes.
Les trans ont besoin d'être vuEs comme des personnes avec des droits et obligations comme les autres. Les trans au Portugal ont besoin de visibilités outre les circuits de la prostitution et des spectacles nocturnes. Et le Portugal a besoin de porter un regard sur ces personnes sans préjugés et peur.
L'identité de genre est un sujet que l'état tarde a légaliser et ce retard aggrave les conditions de vie et survie de nombreux trans. A quand les corrections légales qui permettraient un exercice de la citoyenneté des personnes trans? A quand la législation enfin non rétrograde et conservatrice que tant de politiciens laissent imposer des restrictions mesquines? A quand une législation qui cesse d'alimenter la violence psychologique quotidienne sur ces personnes? A quand une législation qui considère explicitement comme aggravante la discrimination, le harcellement et la violence qui a comme base la transphobie? A quand un engagement sérieux pour que cessent des cas comme Gisberta ou Luna, personnes assassinées par la haine transphobe? A quand plus de moyens humains et une meilleure formation civique et technique des forces policières? A quand la coopération a la place des abordages agressifs qui subsistent chez quelques éléments de plusieurs polices?
Les Panteras Rosa - front de combat contre la gaylesbitransphobie, réaffirment leur position de lutte contre la transphobie sous toutes ses formes et rendent hommage a Luna , prostituée de notre ville , femme parce qu’elle l’etait!
Lisbonne, 13 Mars 2008
Proposition d'action internationale: au choix le 24, 25 ou 26 mars
Qu'une veillée soit faite , avec des bougies en la mémoire spécialement de Luna et de touTEs les trans victimes de transphobie.
Ce part de nombreux petits ou grands groupes dans de plus de villes (petites au grandes) possibles.
Avec des pancartes, dans les villes où il y a ambassade ou consulat Portugais devant ceux ci, dans les villes où il n'y en a pas, sur des places, devant des ministères européens, devant des hôpitaux psychiatriques ou, là où la transphobie se construit.
Nous suggérons ces textes:
Luna trans 42 ans brésilienne, prostitituée assassinée a Lisbonne.
Statistiquement combien de fois unE trans a plus de risques que vous d'être agresséE? assassinéE?
Selon les pays la proposition de ce texte :
Stop aux lois transphobes a quand une loi contre la transphobie ?
ou pour les pays qui n'ont pas encore légiféré la transphobie:
A quand une loi contre la transphobie?
Cette situation n'est pas propre au Portugal elle est internationale et la lutte doit se faire ensemble.
(Au niveau pratique organiser par petits groupes dans les différents lieux sera plus facile à organiser que de demander aux personnes de se déplacer vers les ambassades portugaises qui sont concentrées dans les capitales.)
Nous vous demandons de diffuser cette action d'y participer nombreuses et de faire suivre vos comptes rendus, photos, articles à panteras.lisboa@gmail.com
Les médias entérinent la transphobie
Après le nouveau meurtre d'une trans, Luna, survenu a Lisbonne, les médias se focalisent sur l'aspect physique des victimes a leur sens plus sensationnel donc plus important que le meurtre lui même.
Quelques mots sur l'assassinat, puis, comme si c''était une explication évidente, voir naturelle, de la cause de son assassinat se complaît a décrire en longueur avec le plus de détail possible l'aspect physique hors normes de la victime.
Aux mains des médias le plus important devient donc le physique hors norme de la victime, l'assassinat passant en second plan.
Parlant selon la tentative ou non de ne pas paraître transphobe , de transsexuelle avec un corps d'homme ( sous entendant pudiquement le pénis ) habillé avec des vêtements de femme, ou de travesti avec des seins certains vont même jusqu'à parler d'homophobie. L'image sortant de ce style d'article fait de la victime une monstruosité donnée en pature a la curiosite publique, sans aucun respect de son genre ni de l'intimité de son corps et donnant l'impression qu'il est quasi ,si pas tout a fait normal que ce style de personnes meurent assassinées.
L'autre image véhiculée de cette manière c'est qu'être trans, c'est vouloir tromper "son monde" a l'aide d'un déguisement particulièrement bien fait qui nous donne l'apparence trompeuse d'hommes ou femmes ...et évidemment si l'on "trompe son monde" il est naturel que les personnes trompées réagissent. Ce genre de discours tenus par les médias, est malheureusement loin d'être le cas uniquement face aux assassinats, c'est le cas dans presque toutes les émissions , les articles, interview sur le sujet trans.
Les médias Portugais, dans leur ensemble, se complaisent aussi a décrire la situation de précarité des trans que ce soit prostitution, drogue, séro positivité, sans papiers, sans domicile comme si cette vie était un choix des victimes, la décrivant en occultant que c'est transphobie qui génère ces situations précaires et ne faisant qu'entériner, la présentant comme scandaleux non seulement de choisir d'être trans mais encore de choisir ce style de vie, faisant des victimes des personnes immorales et choquantes, continuant encore de cette autre forme a promouvoir la transphobie, la précarité des trans et a ce que les trans soit maintenus parmis les plus a risques de subir des agressions.
La présence des trans dans la liste des maladies mentales, qui fait que les médias, trop souvent, quand ils donnent la parole aux trans, la font presque toujours créditer ou discréditer, par une personnes du corps médical, renforçant encore l'idée que la parole des trans seule n'a aucune valeur en elle même. |
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Portugal
La Transfobia mata otra vez: llamada a la acción internacional! |
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Photo picture Luna
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Dos años después del asesinato de Gisberta, en Porto, la pasada semana otra mujer transexual fue asesinada y hallada en un contenedor de escombros en la zona de Lisboa,
Ocurrieron otros crímenes que están escandalizando el país. Pero la ola de violencia no puede esconder las víctimas ni la naturaleza de los crímenes. Este es el caso de Luna, de 42 años, con sordera parcial, de origen brasileño, residente y trabajando en Portugal desde hace varios años que se prostituía en Conde Redondo. |
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Dos años después de Gisberta, los y las transexuales continúan a ser blanco de la violencia y el odio generado por la incomprensión y el preconcepto. No sabemos nada sobre el criminal que la mató ni sobre sus motivaciones. Esperemos que la investigación del caso por la PJ pueda responder a estas preguntas, pero sabemos que la transfobia mata y que las personas trans están mucho más sometidas a la violencia que las demás. Sabemos que la prostitución es muchas veces un recurso de quien no tiene otra forma de ganarse la vida y que es dramático tener un género distinto al que el cuerpo sugiere. Sabemos también que el preconcepto y la discriminación son generalizados, que la ignorancia alimenta el odio y que genera violencia. Sabemos que el estado, la sociedad, todos nosotros, tenemos responsabilidades para con las víctimas mortales y sobre todo para con todas las personas que llevan una vida en que la lucha por sobrevivir coexiste con el miedo y con los riesgos que originan.
Luna nació mujer; su cuerpo, masculino, no concordaba con su identidad femenina. Tenía un seguimiento en el Hospital de Santa María por el equipo multidisciplinar de alteración del cuerpo. Tenía proyectos, deseos y frustraciones como todas las personas. Tenía personas que le querían y tal vez querría volver a Brasil donde se encuentra su familia. Luna fue una mujer que luchó contra muchas dificultades y, según los diarios, murió víctima de una gran violencia, posiblemente alimentada por el odio, el preconcepto y la ignorancia. Su cuerpo fue abandonado en un contenedor de escombros, oculto por piedras y polvo, como si fuese basura, como si su vida no hubiera valido la pena.
Como todas las víctimas potenciales, los y las trans necesitan formas de protección que les garantice igualdad de oportunidades y la posibilidad de una vida digna. Necesitan, como cualquier persona, poder ejercer su derecho al desarrollo de la personalidad y a la autodeterminación, derecho de poder escoger libremente su propio nombre; no necesitan (nadie lo necesita) ningún documento de identificación que insista en utilizar un criterio tan vacío como "sexo" (mismamente camuflado como "nombre" y que justifique, por ejemplo, encerrar una trans en una celda de hombres). Los y las trans necesitan ser vistos como personas con derechos y obligaciones, ni más ni menos que todas las demás. Los y las trans en Portugal necesitan de la pedagogía de la visibilidad, más allá de los círculos de la prostitución o el espectáculo nocturno. Y Portugal necesita ver a estas personas sin la mirada del preconcepto y el miedo.
La identidad del género es un asunto que el Estado tarda en legalizar y ese atraso empeora las condiciones de vida y sobre vivencia de muchos trans. ¿Para cuándo las correcciones legales que posibiliten el real ejercicio de la ciudadanía por las personas transexuales y transgéneros?. ¿Para cuándo la legislación que ultrapase lo retrógrado y lo conservador de tantas y tantos políticos y que deje de imponer restricciones mezquinas? ¿Para cuándo una legislación que deje de alimentar la violencia psicológica cotidiana sobre estas personas? ¿Para cuándo una legislación que considere explícitamente como agravante la discriminación, el asedio y la violencia con base en la transfobia? ¿Para cuándo un compromiso serio para acabar con casos como el de Gisberta o el de Luna, personas asesinadas por el odio transfóbico? ¿Para cuándo más medios humanos y mejor formación cívica y técnica en las fuerzas policiales? ¿Para cuándo presencia de cooperación en vez de las presencias agresivas que todavía perduran en algunos elementos de las vías policiales?
Las Panteras Rosa – Frente de combate a la GayLesBiTransfobia , reafirmam su compromiso com la lucha contra la transfobia en todas sus formas y rinden homenage a Luna, prostituta en nuestra ciudad, mujer porque sí!
Lisboa, 13 de Marzo de 2008
Propuesta de acción internacional: a elegir entre el 24, 25 o 26 de marzo
Que se haga una vigilia, con velas, en memoria de tod@s l@s trans victimas de la transfobia y en especial de Luna.
La iniciativa será de numerosos pequeños y grandes grupos en la mayor cantidad de localidades posibles. Con pancartas, frente a la embajada o al consulado de Portugal en las ciudades donde los hay, o en plazas frente a ministerios europeos, frente a hospitales psiquiátricos o donde quiere que la transfobia se construye.
Sugerimos estos textos:
Luna trans 42 años brasileña, prostituta asesinada en Lisboa.
¿Estadísticamente cuantas veces un(a) trans corre mayor riesgo que tu de ser agredid@? ¿Asesinad@?
Según la situación de cada país proponemos este texto:
Stop a las leyes transfóbicas y ¿cuando una ley contra la transfobia?
O para los países que aun no han legislado transfobia:
¿Para cuando una ley contra la transfobia?
Este caso no es específico a Portugal, es internacional y la lucha se debe hacer en conjunto.
(A nivel práctico, organizar en pequeños grupos en lugares distintos será más sencillo que pedir a las personas de se movilizaren a las embajadas portuguesas que están concentradas en las capitales)
Os pedimos que difundan esta acción, de participar en ella de forma numerosa y de hacer llegar los testimonios, fotos, artículos, etc. a panteras.lisboa@gmail.com
Los media refuerzan la transfobia.
Tras el reciente asesinato de otra mujer transexual, Luna, ocurrido en el área de Lisboa, los media se concentraron de forma sensacionalista en el aspecto físico de la víctima, convirtiendo dicho aspecto en algo más importante que el asesinato en sí. Después de una descripción pormenorizada en exceso, incidiendo en lo fuera de lo normal del físico de la víctima, la noticia continua con unas palabras sobre el asesinato, como si fuese una explicación evidente, natural, como si fuese lo fuera de lo normal del físico la causa del asesinato.
Dependiendo de la tentativa (o no) de evitar parecer transfóbicos hablan de transexual como un cuerpo de hombre (púdicamente señalando "con pene"), o como hombre vestido de mujer, o de travestí con pechos. Algunos llegan incluso a hablar de homofobia.
La imagen emergente de este tipo de artículos hace de la víctima una monstruosidad presentada para júbilo de la curiosidad pública, sin ningún respeto por su género o por la intimidad de su cuerpo y dando la impresión de que es casi (o absolutamente) normal que este tipo de personas sean asesinadas.
La otra imagen dirigida de esta forma es la de ser trans y querer engañar "al mundo" usando un disfraz particularmente bien logrado que dé la apariencia engañosa de mujeres y hombres... y si engañan al mundo, es evidentemente natural que las personas engañadas reaccionen.
Este tipo de discurso hecho por los media está, infelizmente, lejos de ser solo un caso en lo que respecta al homicidio; es el caso de casi todas las emisiones, artículos y entrevistas sobre el tema trans.
Los media portugueses, sin excepción, se quedan satisfechos con la descripción de la precaridad de las personas trans, sea la prostitución, las drogas, ser seropositiv@, no tener papeles o casa, como si estas vidas fueran una elección de las victimas, ocultando que es la transfobia que mantiene esta precaridad, y presentando como escandaloso no solo el “elegir” ser trans, como también el elegir este modo de vida, haciendo de las victimas personas inmorales y chocantes, y persistiendo así en la promoción de la transfobia, de la precaridad de las vidas trans, y del hecho de que estas personas están entre las que mas probablemente riesgan una agresión.
La presencia de los trans en la lista de las enfermedades mentales hace que los medios de comunicación al dar la palabra a personas trans, lo hagan confirmando o desacreditando sus palabras por alguien del cuerpo médico, reforzando la idea de que la palabra exclusiva de los trans no tiene ningún valor por sí misma. |
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Portugal
A propósito da onda de violência em Lisboa: 2 anos após Gisberta, a transfobia volta a matar |
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Vigília de homenagem a Luna, 4ª feira, dia 26 de Março, 19h, Conde Redondo (esquina com a R. Gonçalves Crespo), em Lisboa. |
Dois anos depois do brutal assassinato de Gisberta, no Porto, outra mulher transexual foi assassinada e o cadáver encontrado num contentor de entulho na zona de Lisboa, na passada semana.
Sucederam-se outros crimes que estão a chocar o país. Mas a onda de violência não pode esconder as vítimas nem a natureza dos crimes. Este é o caso de, Luna, de 42 anos, com surdez parcial, de origem brasileira, há muitos anos residente e trabalhadora em Portugal, prostituía-se no Conde Redondo.
Dois anos depois de Gisberta, os e as transsexuais continuam a ser alvo de violência e do ódio gerado pela incompreensão e o preconceito. Nada sabemos sobre o crime que a vitimou nem sobre as suas motivações. Esperamos que a investigação do caso pela PJ possa dar estas respostas, mas sabemos que a transfobia mata e que as pessoas trans estão muito mais sujeitas a violência do que as demais. Sabemos que a prostituição é muitas vezes um recurso de quem não tem outras formas de ganhar a vida e que é dramático ter um género diferente daquele que o corpo sugere. Sabemos também que o preconceito e a discriminação são generalizados, que a ignorância alimenta o ódio e gera a violência. Sabemos que o Estado, a sociedade, todos nós, temos responsabilidades para com as vítimas mortais e sobretudo para com todas as outras que levam uma vida em que luta pela sobrevivência coexiste com o medo e com os riscos que o originam.
Luna nasceu mulher; o seu corpo, masculino, estava errado para a sua identidade. Era acompanhada no Hospital de Santa Maria pela equipa multidisciplinar de alteração de corpo, tinha projectos, desejos e frustrações como todas as pessoas. Tinhas pessoas que lhe queriam bem e talvez quisesse voltar para o Brasil onde está a sua família. Luna foi uma mulher que lutou contra muitas dificuldades e, segundo os jornais, morreu vítima de grande violência, possivelmente alimentada por ódio, preconceito e ignorância. O seu corpo foi deixado num contentor de entulho, oculto por pedras e pó, como se fosse lixo, como se a sua vida não tivesse valido a pena.
Como todas as vítimas potenciais, os e as trans precisam de formas de protecção que lhes garantam igualdade de oportunidades e a possibilidade de uma vida digna. Precisam, como qualquer pessoa, de poder exercer o seu direito ao desenvolvimento da personalidade e à autodeterminação – de poder escolher livremente o seu próprio nome; não precisam (ninguém precisa!) de documentos de identificação que insistam em usar um critério tão vazio de conteúdo real como “sexo” (mesmo se disfarçado de “nome”) e que “justifiquem”, por exemplo, a colocação de uma trans numa cela com homens. Os e as trans precisam de ser vistos como pessoas com direitos e obrigações, nem menos nem mais que todas as outras. Os e as trans em Portugal precisam da pedagogia da visibilidade, muito para além dos circuitos da prostituição ou do espectáculo nocturno. E Portugal precisa de ver estas pessoas sem o olhar do preconceito e do medo.
A identidade de género é um assunto que o Estado tarda a legislar e esse atraso agrava as condições de vida e sobrevivência de muitos trans. Para quando as correcções legais que possibilitem o real exercício da cidadania pelas pessoas transsexuais e transgéneros? Para quando legislação que ultrapasse a retrogradação e o conservantismo de tantas e tantos políticos e deixe de impor restrições mesquinhas? Para quando legislação que deixe de alimentar a violência psicológica quotidiana sobre estas pessoas? Para quando legislação que considere explicitamente como agravante a discriminação, o assédio e a violência com base na transfobia? Para quando um compromisso a sério para acabar com casos como o da Gisberta ou de Luna, pessoas assassinadas pelo ódio transfóbico? Para quando mais meios humanos e melhor formação cívica e técnica nas forças policiais? Para quando abordagens de cooperação em vez das abordagens agressivas que ainda subsistem nalguns elementos das várias polícias?
As Panteras Rosa – Frente de combate à GayLesBiTransfobia, reafirmam o seu compromisso com a luta contra a transfobia em todas as suas formas e rendem homenagem a Luna, prostituta na nossa cidade, mulher porque sim!
Lisboa, 13 de Março 2008
Proposta de acção internacional: à escolha 24, 25 ou 26 de Março
Que se faça uma vigília, com velas, em especial memória de Luna e de tod@s @s trans vítimas da transfobia.
A iniciativa partirá de numerosos pequenos e grandes grupos no maior número de cidades possível.
Com cartazes, frente à embaixada ou consulado de Portugal nas cidades onde estes existam, ou em praças frente a ministérios europeus, frente a hospitais psquiátricos ou onde quer que a homofobia se construia.
Sugerimos estas frases:
Luna trans 42 anos brasileira, prostituta assassinada em Lisboa.
Estatisticamente quão maior é o risco de um(a) trans ser agredido comparativamente a ti? E assassinado?
Conforme o país, propomos a frase:
Stop às leis transfóbicas e para quando uma lei contra a transfobia?
Ou para os países que ainda não legislaram transfobia:
Para quando uma lei contra a transfobia?
Este caso não é específico a Portugal, é internacional e a luta deve ser feita em conjunto.
(A nível prático, organizar em pequenos grupos em lugares distintos será mais simples que pedir às pessoas que se mobilizem às embaixadas portuguesas que estão concentradas nas capitais)
Pedimos que difundam esta acção, que a façam participada e que nos façam chegar testemunhos, fotos, artigos, etc. a panteras.lisboa@gmail.com
Os media reforçam a transfobia
Após o recente assassinato de mais uma mulher transexual, a Luna, ocorrido na área de Lisboa, os media concentram-se no aspecto físico das vítimas da forma mais sensacionalista – tornando-o assim mais importante do que o assassinato em si. Seguem-se algumas palavras sobre o assassinato, como se isso uma fosse explicação evidente, natural, da causa de seu assassinato – demorando-se na descrição o mais pormenorizada possível do aspecto físico fora do vulgar da vítima. Nas mãos dos media o mais importantes o mais importante torna-se o físico invulgar da vítima, passando o assassinato para segundo plano.
Falando – dependendo da tentativa (ou não) de não parecerem transfóbicos – de transexual com o corpo de homem (para pudicamente dizer "com pénis"), de homem vestido com roupas de mulher, ou de travesti com seios. Alguns chegam mesmo a falar de homofobia.
A imagem emergente deste tipo de artigos faz da vítima uma monstruosidade apresentada para gáudio da curiosidade pública, sem qualquer respeito pelo seu género ou pela intimidade do seu corpo e dando a impressão de que é quase (ou mesmo absolutamente) normal que este tipo de pessoas sejam assassinadas.
A outra imagem veiculada desta forma é a de que ser trans é querer enganar "o mundo" usando um disfarce particularmente bem arranjado que dá a aparência enganosa de homens e mulheres... e se enganam o mundo é evidentemente natural que as pessoas enganadas reajam.
Este tipo de discurso feito pelos media está, infelizmente, longe de ser o caso apenas no que respeita ao homicídio; é o caso de quase todas as emissões, artigos e entrevistas sobre o tema trans.
Os media portugueses, no seu conjunto, satisfazem-se na descrição da precariedade das vidas das pessoas trans – seja a prostituição, o uso de drogas, o estado de seropositividade, de se estar ou não legalizad@ como imigrante em Portugal, de se ter ou não uma Habitação – como se fosse uma escolha das vítimas viver assim, ocultando que a transfobia determina essa mesma precariedade, e apresentando como escandalosa não apenas a “escolha” de se ser trans, como a deste estilo de vida, apresentando as vítimas como pessoas imorais e chocantes, continuando desta outra forma a promover a transfobia, a precariedade das vidas trans e o facto de estas pessoas estarem entre as que mais provavelmente arriscam uma agressão.
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Portugal
Transphobia kills again: international call for action! |
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Two years after the brutal murder of Gisberta, in Oporto , another transsexual woman was murdered and herbody |
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placed in a rubble dumpster in the Lisbon area last month.
Other crimes followed, shocking the country. However, the surge of violence cannot hide neither the victims nor the nature of these crimes. This is the case of Luna, 42, partially deaf, of Brazilian origin, for many years resident and worker in Portugal , prostitute at Conde de Redondo area (in Lisbon ).
Two years after Gisberta, transsexual people are still targets for hatred and violence based on prejudice and ignorance. The crime is under investigation and under justice secret, so we know very few about its circumstances or about its motivation; we hope the investigation undertaken by the Police can provide answers.
Nevertheless, we know that transphobia kills and that trans people are more prone to suffer violence than the majority. We know prostitution is often a job for those who have no other way of earning a living, and that it is hard to have a gender different from the one your body suggests. We know prejudice and discrimination are pervasive, that ignorance feeds hatred and generates violence. We know the State, society, all of us, have responsibilities towards the deadly victims, and mainly towards all those other people in whose life the fight for survival coexists with fear and the risks that cause it.
Luna was born a woman although her body suggested otherwise; her body, masculine, didn't fit her identity. She was being followed at Hospital de Santa Maria by the multidisciplinary team in charge of helping trans people change their bodies; she had projects, wishes and frustrations just like anyone else. She was dear to some people and maybe wished to go back to Brazil , where her family lives. Luna was a woman who fought against many obstacles and, according to newspapers, died victim of great violence, possibly fed by hatred, prejudice and ignorance. Her body was left in a dumpster, hidden by rubble and dust, as if it was garbage, as if her life had not been worth living.
Like all potential victims, trans people need forms of protection that guarantee equality of opportunities and the possibility of a dignified life. They need, like everyone else, of being able to exercise their rights to the development of personality and to self determination – of being able to freely choose their name; they don't need (nobody does!) identification documents that insist on the use of criteria so voided of real content such as "sex" (even if disguised only as "name") and "justify", e.g., placing a trans woman in a detention cell with men. Trans people need being seen as people with rights and duties, no more and no less than all other people. Trans people in Portugal need the pedagogy of visibility, way beyond the prostitution or night shows circles. And Portugal needs to see these people without prejudice and fear.
Gender identity is subject the State should have already legislated about; this delay aggravates many trans people's living (or survival) conditions. When will the legal amendments that allow the actual exercise of civil rights by transsexual and transgendered people come? When will we have legislation that overcomes many politicians’' retrograding and conservatism and stops to impose petty restrictions? When will we have legislation that stops feeding the daily psychological violence against these people? When will we have legislation that clearly considers that transphobia constitutes aggravating grounds for discrimination, harassment and violence? When will we have a serious commitment towards stopping cases like those of Gisberta and Luna, murdered out of transphobic hatred? When will police forces be provided with more human resources and more and better civic and technical training? When will cooperative approaches substitute the aggressive attitudes lingering among members of the various police forces?
Panteras Rosa – Frente de combate à GayLesBiTransfobia (Pink Panthers – Combat front against GayLesBiTransphobia) reaffirm their commitment towards fighting against transphobia in all of its forms and pay tribute to Luna, prostitute in our city, woman just because!
Lisbon, March 13 2008
Proposal for International Action: on the 24th, 25th or 26th March
That vigils are held, with candles, in special memory of Luna and all of the trans people victim of transphobia.
To be developed by numerous small and big groups in the most (small to big) cities possible.
With banners, just in front of Portuguese embassies or consulates in the cities where they may exist or, for other cities, in squares in front of European ministries, in front of psychiatric hospitals or whichever places contribute to transphobia.
We suggest the following phrases:
Luna trans 42 years old Brazilian, prostitute murdered in Lisbon .
Statistically, how many times more is a trans person in risk of being victim of violence compared to you? And murdered?
According to the context of each country we suggest the phrase:
Stop transphobic laws. How much longer for a law against transphobia?
Or for countries that still haven’t turned transphobia into law:
How much longer for a law against transphobia?
This case is not Portugal specific, it is international and the fight efforts should be done together.
(In practical terms, it should be simpler to organize small groups in different places instead of asking people to mobilize to the Portuguese embassies that are concentrated on the capital cities)
We ask you to publicize this action, to participate in big numbers and to forward testimonials, photos, articles, etc. to panteras.lisboa@gmail.com
The media strengthen transphobia
After the recent murder of one more transexual woman, Luna, occurred in the area of Lisbon , the media focus on the physical aspect of the victims in the most sensationalist manner - thus making it more important than the murder itself. A few words about the murder follow, as if this is was a clear and natural explanation of the cause of such murder - lingering in the detaileded description of the unusual physical aspect of the victim. At the hands of the media the most important becomes the victim's unusual body, placing the murder on the background.
Speaking - depending on the attempt (or not) not to seem transphobic - of a transsexual with a man's body (a pruddish way to say "with penis"), of a man dressed in women's clothes, or of a transvestite with breasts. Some even speak of homophobia.
The picture emerging of such articles is that the victim is a monstrosity displayed to feed the public curiosity, without any respect neither for her gender nor for the intimacy of her body, and giving the impression that it is almost (or even absolutely) normal that these people be murdered.
The other image conveyed in this way is that being trans is wanting to mislead "the world" by using a disguise particularly well arranged to give a misleading appearance of men and women... And if they deceive the world is of course natural that the deceived people react.
This kind of speech from the media is, unfortunately, far from applying only to murder -- it is used in almost all broadcasts, articles, and interviews on trans subjects.
The Portuguese media, with no exception, satisfy also with the description of the trans person’s precarity situation – wether it is on prostitution, drugs, having HIV, no papers, no house – as if these lives were a choice of the victims, describing them hiding that it is transphobia that generates this precarity, and presenting as scandalous not only the “choice” of being trans, but also the choice of the life style, turning the victims into immoral and chocking persons and continuing in this way to promote transphobia, the precarity of the trans lives, and the fact that they are among the persons most likely to suffer agression. The presence of the trans person in the Mental Diseases List, to frequently legitimates the media, when they concede expression to the trans, to credit or discredit it trough persons of the medical corps, reinforcing the idea that the word of a trans has no value for itself.
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La Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans, a rassemblé au moins 500.000 personnes samedi dans la capitale. Thème central de cette septième édition : la lutte contre les discriminations à l'école.
Entre 500 et 700.000 personnes ont défilé samedi à Paris à l'occasion de la 7e Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans, la Gay Pride française, dont le thème était cette année les discriminations à l'école.
Une banderole «Pour une école sans discrimination» ouvrait le cortège, auquel participait notamment le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë. |
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«Il faut protéger les enfants de la barbarie de la pensée. À l'école, il y a encore des tabous, qu'il faut doucement et gentiment repousser», a déclaré celui-ci. Dans le «carré de tête», autour de Christophe Lefevre, président de l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT), et de son porte-parole Alain Piriou, figuraient également le président PS de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, Jean-Luc Roméro ou encore l'ancien ministre de la Culture et député PS du Pas-de-Calais, Jack Lang, qui a confié n'avoir «jamais raté une marche en 17 ans».
Une Marche des fiertés plus politique que jamais avec le PCF (qui assurait de surcroît le service d'ordre), le PS, les Verts, le Mouvement de jeunes socialistes (MJS) et, venus en force et juchés sur des chars, les jeunes militants de l'UMP (POPulaires) ou du MoDem. Très présents également, les syndicats, dont la CGT, la CFDT Ile-de-France, mais aussi la FSU et toutes ses composantes. |
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DILEK, CAMARADE TRANSGENRE ASSASSINEE LE 10 NOVEMBRE 2008
A ANKARA, TURQUIE. |
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A l'heure où se prépare la 10ème journée de la mémoire transgenre du 20 Novembre, en souvenir des personnes transgenres victimes de crimes de haine, une fois de plus, parmis tant d'autres, nous apprenons l'assassinat d'une camarade transgenre, Dilek, le 10 novembre 2008, à Ankara.
Ces crimes de haine se perpétuent -trop souvent- partout dans le monde, y compris en France, alimentés par les préjugés et la haine transphobe et homophobe.
En Turquie, aucune loi ne criminalise les personnes LGBTI (lesbiennes, gaies, biEs, trans', intersexes), mais aucune loi ne protège leurs droits. Ainsi, les médias en Turquie peuvent sans être inquiétés, présenter les personnes transgenres comme des objets sexuels, des terroristes ou des malades, et distiller la haine transphobe (voir le film « la terreur transexuelle », une analyse des mécanismes de la transphobie). Mais si la Turquie n'est pas l' « enfer » à la manière de « Midnight Express » et que la réalité y est complexe, la France n'est pas non plus le « paradis » : Des crimes de haines transphobes et homophobes y sont perpétrés, et un député peut y proférer pubilquement -et bénéfianciant d'une large audience- des propos homophobes, légitimé par la cour de cassation, dans son jugement rendu sur l'affaire Vaneste, au nom de... « la liberté d'expression »... (voir plus bas)
Rappelons que l'association LGBT d'Istanbul LambdaIstanbul subit depuis juin 2007 un harcellement judiciaire et policier au nom de « la morale publique » qui a conduit à la désion de justice de sa dissolution en Mai 2008, et appelle à la mobilisation internationale en vue de son procès en appel le 25 novembre 2008 (voir plus bas). D'autres associations LGBT Turques, telles Kaos GL, avaient subi la même répression quelques années auparavant mais ont fini par obtenir gain de cause, entre autre avec l'aide du soutien international.
Rappellons également que de nombreuses organistaions LGBT Turques, dont LambdaIstanbul revendiquent l'inscription dans la constitution Turque, de la garantie des droits des personnes LGBT.
Ci-dessous, le communiqué de presse de l'association Kaos GL, qui explique les circonstances de l'assassinat de Dilek, et la déclaration commune de la plateforme pour les droits de personnes LGBT en Turquie, pour qui les meurtres de personnes homosexuelles et transgenres sont politiques. |
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Le 20 novembre 2008 sera célébrée, dans des dizaines de pays, la 10ème
Journée Internationale de la Mémoire Transgenre (voir
www.rememberingourdead.org ) |
Cette journée rappelle :
- que partout dans ce monde, chaque jour, par milliers, les personnes
transgenre sont haïes, exclues, persécutées, maltraitées, violentées
et souvent assassinées ou poussées au suicide, uniquement à cause de
leur soi-disant « différence » de la soi-disant « norme » des sexes et
des genres ;
- que la haine qui aboutit aux crimes transphobes n'est pas le fruit
du hasard, mais le produit d'une société et de son système politique ;
- que ce système politique mortifère n'est pas acceptable et doit être
combattu, au nom des victimes passées et présentes, mais aussi au nom
des victimes potentielles que sont toutes les personnes transgenre de
par le monde.
Support Transgenre Strasbourg appelle donc toutes les personnes
transgenre et solidaires à se rassembler le
JEUDI 20 NOVEMBRE 2008 À 18h30 PLACE KLÉBER À STRASBOURG
afin d'honorer la mémoire des victimes de la haine transphobe et afin
de continuer la lutte contre la transphobie, d'où qu'elle provienne.
À la suite de ce rassemblement aura lieu, à 20h30, une soirée publique
de projections et débats sur la transphobie, au café associatif Les
Épines, 39 rue de Benfeld à Strasbourg-Neudorf. Comment lutter contre
la Haine et la prévenir ? Comment faire évoluer notre société ? Ce
seront les thèmes de cette soirée.
LA TRANSPHOBIE TUE, COMBATTONS-LA !
NOS MORTS SONT POLITIQUES, NOS VIES AUSSI !
Support Transgenre Strasbourg, le 13 novembre 2008
contact téléphone : 06 12 32 47 64 (Cornelia Schneider)
contact mail : sts67@sts67.org
site Web : www.sts67.org
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La France condamnée pour avoir refusé une adoption à une homosexuelle |
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La France a été condamnée mardi pour discrimination sexuelle par la Cour européenne des droits de l'homme pour avoir refusé le droit d'adopter un enfant à une enseignante lesbienne.
"C'est une victoire de l'Egalité sur la peur, le préjugé et l'ignorance", s'est félicitée l'avocate parisienne de l'enseignante, Me Caroline Mécary.
L'arrêt aura des conséquences importantes pour tous les célibataires homosexuels car désormais "la France ne peut plus refuser un agrément à une personne célibataire en raison de son homosexualité et il en sera de même pour tous les autres pays membres du Conseil de l'Europe", souligne-t-elle.
Dans son arrêt, la Cour européenne "considère que la requérante a fait l'objet d'une différence de traitement" et souligne que cette différence "constitue une discrimination au regard de la Convention" puisqu'elle se rapporte uniquement à l'orientation sexuelle.
Par dix voix contre sept, les juges européens de la Grande chambre ont conclu à la violation de l'article 14 (interdiction de la discrimination) combiné avec l'article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l'homme. Ils ont alloué 10.000 euros à la plaignante pour dommage moral.
L'arrêt spécifie que "le refus d'agrément opposé à une femme en raison de son homosexualité constitue une atteinte à la vie privée et familiale, que cette atteinte est discriminatoire car fondée sur l'orientation sexuelle et qu'elle n'est ni justifiée, ni objective, ni nécessaire dans un Etat démocratique", analyse l'avocate parisienne.
La requérante, qui protège son anonymat sous les initiales E.B., est institutrice dans une école maternelle dans le Jura. Aujourd'hui âgée de 45 ans, elle vit depuis 1990 en couple avec une psychologue.
Souhaitant adopter un enfant, elle essuya un refus des services départementaux qui invoquèrent un défaut de "repères identificatoires" dû à l'absence de référent paternel et un moindre intérêt de sa compagne par rapport à une éventuelle adoption.
Les juridictions françaises confirmèrent le refus d'adoption en assurant que leur décision avait tenu compte des besoins et de l'intérêt d'un enfant adopté.
Le droit français, rappellent les juges européens, autorise déjà l'adoption d'un enfant par un célibataire, ouvrant ainsi la voie à l'adoption par une personne célibataire homosexuelle. La France n'aura donc pas à modifier sa législation pour se conformer à la décision obligatoire de la Cour, mais elle devra modifier l'interprétation et la mise en pratique de ses propres textes, selon les juristes européens.
Neuf pays européens (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Islande, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède) admettent l'adoption par des couples homosexuels ou homosexuelles.
Lors de la procédure devant la Cour européenne, la Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme (FIDH), l'ILGA-Europe (the European Region of the International Lesbian and Gay Association), l'Association des Parents et futurs Parents Gays et Lesbiens (APGL) et la British Agencies for Adoption and Fostering (BAAF) avaient été autorisées à intervenir en qualité de tiers intervenants, une procédure exceptionnelle |
Contre l’agression de Shyne et contre la transphobie : réagissons |
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Le dimanche 12 octobre 2008 au soir, soit le lendemain de la marche Existrans, Shyne a été pris à partie par une demi-douzaine de personnes, subissant dans un premier temps des insultes. En entendant le son de sa voix, les individus ont émis des insultes portant sur l’apparence masculine de Shyne et sur sa voix peu grave.
L’ayant reconnu comme l’une des personnes qui ont manifesté la veille pour l’Existrans, ils l’ont ensuite passé à tabac. Shyne a été déclaré en incapacité totale de travail de 2 mois renouvelable, et a 2 côtes cassées et 22 points de sutures.
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Cette agression est un acte de transphobie. La transphobie est une oppression spécifique qui touche les personnes non conformes au système de genre binaire et figé qui assigne les individus au genre soit masculin, soit féminin. La transphobie touche : les personnes androgynes, les garçons efféminés, les filles masculines, les FtM (Female to Male), les MtF (Male to Female), les personnes intersexes, les personnes qui ne s’identifient et ne sont perçuEs ni comme homme ni comme femme, les personnes transsexuelles, et les personnes transgenres.
La transphobie a des conséquences concrètes : elle fait de l’espace public un espace toujours potentiellement dangereux, elle invisibilise les personnes trans’ en rendant difficile d’avoir une existence sociale dans son genre d’élection, et elle peut amener en retour les personnes trans’ à se replier sur soi, à avoir peur de se visibiliser et à demeurer encore plus isoléEs.
Etre victime de transphobie, c’est avoir des difficultés à retirer un paquet à la poste, c’est être clandestin dans son propre pays parce que ses papiers ne correspondent pas à son identité, c’est avoir des difficultés à être employéE, à trouver un logement, c’est faire d’un banal contrôle de titre de transport l’obligation d’étaler sa vie privée, c’est se sentir en danger dans la rue et face aux policiers, c’est subir des violences symboliques voire physiques, au quotidien, et être soumisE à la mainmise des psychiatres, seulEs habilités à juger du bien-fondé de notre identité et de notre existence.
En France, la transphobie n’a pas d’existence juridique, et la seule autorité compétente, la Halde, a certes des prises de positions favorables aux victimes de transphobie, mais qui ne sont fondées sur aucun texte juridique, d’où le caractère fluctuant et singulier de ses avis.
Pourtant la transphobie existe, c’est pourquoi nous exigeons :
*l’inscription de la discrimination de genre dans la loi (Code civil, Code du travail, Code pénal…)
* la facilitation du changement d’état civil
* une véritable politique de lutte contre les discriminations fondées sur l’identité de genre
*une politique d’éducation et de prévention généralisée sur la transphobie et les identités trans’
* l’institutionnalisation de la lutte nécessaire contre le binarisme et l’hétéronormativité, afin de lutter efficacement contre la transphobie au même titre que la lesbophobie, l’homophobie et le sexisme
* et plus largement la dépsychiatrisation des questions trans’, ainsi qu’une refondation des relations entre le corps médical et les personnes trans’, la mainmise des psychiatres étant une forme de transphobie lourde et de long terme.
La transphobie nous concerne touTEs* : nous pouvons touTEs en être le vecteur, et nombre d’entre nous en sont fréquemment les victimes. C’est pourquoi il est nécessaire de réagir aux actes de transphobie et de lutter contre la transphobie.
Nous appelons donc à un rassemblement pour manifester contre l’agression de Shyne et contre la transphobie. |
Le collectif UNI-T contre la transphobie
*féminin générique |
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Le point sur le procès en suppression contre l'association de solidarité
LGBT Lambdaistanbul
L'association de solidarité LGBT Lambdaistanbul est active sur le terrain
depuis 1993. Elle avait décidé d'acquérir une statut officiel en postulant
au registre des associations en mai 2006. Mais, peu après son
enregistrement, le Gouvernorat de la ville d'Istanbul a lancé un procès
contre Lambdaistanbul et demandé qu'elle soit fermée. Le gouvernorat arguait
que Lambdaistanbul était en contradiction avec le code civil Turc et
constituait une menace pour la moralité publique. Bien que le procureur
lui-même ait rejeté la plainte et conclu qu'il n'y avait pas de bonne raison
de continuer le procès, le gouvernorat a fait appel de la décision, et le
procès a finalement été jugé. La préocédure en a été commencée en juillet
2007 à la troisième chambre civile du tribunal de Beyoglu. Celui-ci a
mandaté un expert légal sur l'affaire pour l'aider dans sa décision. Et bien
que son rapport ait clairement conclu qu'il n'y avait aucune raison valable
de faire fermer l'association, le tribunal a fini par un verdict contre
Lambdaistanbul le 29 mai 2008, en ordonnant sa dissolution.
Le 24 juin, l'affaire a été portée en appel à la Cour suprême. La première
audience en sera tenue le 25 novembre à 9h40, devant la 7ème chambre civile
de la Cour suprême à Ankara.
Nous invitons toutes les personnes LGBT et leur alliéEs, qui croient en la
démocratie, l'égalité et la justice sociale à se rassembler avant le début
du procès devant la Cour suprême pour protester contre la décision du
tribunal de Beyoglu, et pour demander sa remise en cause par la Cour
suprême. Nous invitons tout le monde à protester contre l'oppression et à
prendre parti pour notre droit à nous organiser, lequel n'est pas seulement
reconnu par la convention Européenne des droits humains, mais est également
garanti par la constitution Turque pour touTEs ses citoyenNEs.
Lambdaistanbul LGBT Solidarity Association
Lambdaistanbul LGBTT Dayanisma Dernegi
Tel: +90 (0) 212 245 70 68
Istiklâl Caddesi, Katip Celebi Mah. Tel Sok. No: 28/6 Kat:5
Beyoglu - Istanbul
www.lambdaistanbul.org
lambda@lambdaistanbul.org |
Commission LGBT des Verts – Communiqué de presse
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20 novembre : la Commission LGBT des Verts se souvient de toutes les personnes trans victimes de violences discriminatoires |
Depuis 1998, le mois de novembre est l'occasion pour les personnes trans et celles qui les soutiennent de se souvenir de toutes les victimes de la violence transphobe. Rita Hester a été assassinée le 28 novembre 1998 parce qu'elle était transgenre. Chaque année, des dizaines de personnes meurent ainsi agressées et violentées de par le monde. Le rapport* publié en avril dernier par l'ILGA-Europe souligne l'importance et la gravité de ce problème encore aujourd'hui partout en Europe.
L'absence de données sur les violences transphobes en France ne doit pas laisser croire que ces dernières n'existent pas. Au contraire, la timidité des pouvoirs publics, tant pour les actions éducatives que pour les mesures répressives contre les discriminations dont sont victimes les personnes trans, fait le jeu de la transphobie ordinaire. Ainsi, la loi du 30 décembre 2004, portant création de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) ne mentionne pas l'identité et l'expression de genre comme des motifs de discriminations devant être combattues. La Halde n'a donc commencé à aborder ces questions que très récemment. De même, on ne dispose que depuis l'été 2008 de quelques données approximatives sur l'état de santé des personnes trans, souvent très exposées au sida.
La Commission LGBT des Verts soutient la journée internationale du souvenir trans car ils et elles savent l'importance de la visibilité publique pour les minorités discriminées et ils et elles affirment que la pratique démocratique se mesure à la capacité pour une société de protéger les droits fondamentaux de tous et de toutes. |
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ASSEZ
DE LA DISPHORIE DE GENRE! NOUS NE SOMMES MALADES !
Manifestation pour la lutte transgenre , transsexueLLEs et InterssexuelLEs
Dimanche 7 octobre 2007 a 18h Barcelone Pl Universidad
Manifeste
Trans
Les activistes transsexuelLEs , trangenres et intersexuelLEs ont
décidés de
manifester pour visibiliser nos différentes identités
et dénoncer
les processus de psychiatrisation auxquels nous sommes contraintEs,
tel qu'il
est établi dans les protocoles del'organisation mondiale
de la santé (OMS).
L'OMS considére la transsexualité et le transgendérisme
comme pathologies
mentales , les classiffiants par le terme de " trouble de
l'identité sexuelle
" dans la classification internationale des maladies (CIE-10).
Esta clasificación de enfermedades es el modelo de referencia
de los
profesionales de la salud de todos los Estados. Por eso, las personas
trans
de todo el mundo nos vemos obligadas a pasar por equipos oficiales
de
psiquiatras que evalúan nuestra identidad de género
tanto para acceder a
tratamientos hormonales como al cambio de nombre y sexo en los
documentos
oficiales.
Cette classification des maladies est le modéle de référence
des
proffessionnels de la santé de tous les pays.
Pour cela , les personnes trans du monde entier se voyent obligées
a passer
devant des équipes de psychiatres qui évaluent notre
identité de genre afin
que nous pouissions aux traitements hormonaux ou comme changement
de sexe sur
les documents officiel
L'ètat Espagnol assume cette défnition psychiatrique
avec la récente loi
approuvée " loi sur l'identité de genre "
qui oblige l'obtention du
diagnostique de disphorie de genre afin de pouvoir changer le
nom et le sexe
sur les documents officiel , excluant les mineurs ( moins de 18
ans )
émigrés, et handicapés mentaux.
Notre genre ne peut être évalué , ni par la
psychiatrie , ni aucunes autres
discipline, et encore moins pénalisé et conditionné
par ce même service qui
est sencé garantir notre plein dévellopement physique
, émotionel et social .
Nous exigons un systéme de santé publique qui respecte
nos corps intersexes
et transsexuels sans être jugés systhématiquement
par la morale médicale.
Diagnostiquer "trouble de l'identité de genre "
c'est limiter la construction
de nos coprs et c'est la violation de nos libertés individuelles.
La
diversité des identités est infinie et ne peut s'encadrer
dans un modéle
homme /femme .
En même temps nous interrogons la nécessité
de mentionner le sexe sur les
document officiels.
Il est indispensable , pour éviter l'exclusion des personnes
trans, de lutter
contre la transphobie dans le milieu éducatif , pénitenciaire,
dans les
moyens de communication ect et spécialement dans le monde
du travail , afin
de garantir un acces a l'emploi.
En même temps , il faut develloper et assurer des conditions
de dignité, de
santé et de securité aux travailleurSEs du sexe.
Maintenant que la classification internationnale des maladies
est en
processus de revision , c'est le moment de lutter pour que soit
retirer le
"trouble d'identité de genre " de ce manuel ,
de la même maniére que dans les
années 1990 la communauté hommosexuelle n'a plus
été concidérée comme une
maladie par cette classification.
En ce sens , l'implication et la postion de la communauté
médicale dans la
lutte pour la déclassification du trouble d'identité
de genre est
fondamentale .
Les pressions de genre nous affectent touTES , elles déterminent
comment nous
devons nous comporter et etablir nos relations , nous obligant
a nous
conformer a des identités conceptuelles. C'est pour cela
que cette lutte
n'est pas exclusivement trans m c'est une lutte qui nous implique
touTEs
Le 7 octobre nous manifestons de manière conjointe à
Paris et Barcelone,
cette lutte doit être une lutte internationale construite
à partir
d'actions simultanées et coordonnées dans différentes
villes du monde.
Parce que nous ne sommes pas malades mentaux par le fait d'être
trans, nous
ne sommes pas troublés par le fait de construire le genre
hors des normes établies par la médecine et les
gouvernements; npus voulons
faire entendre notre voix et ne plus jamais être traités
comme des victimes , ni comme des malades politiques; parceque
nous exigons
avoir le droit de decider nous mêmes sur notre coprs :
les activistes trans qui signons ce manifeste exigons le retrait
du "trouble
de l'identité de genre " de la classification internationale
des
maladies , et la compléte dèpathologisation des
identités trans .
Intertrans, Guerilla Tavolaka, L'ART, Panteras Rosa , Trans aide
BASTA DISFORIA DE GÉNERO! NO SOMOS ENFERMOS MENTALES
Manifestación por la lucha Transgénero, Transexual
e Intersexual
Domingo 7 de Octubre del 2007 a las 18h00- Pl. Universidad- Barcelona
Manifiesto Trans
Los activistas transexuales,
transgéneros e intersexuales hemos decidido manifestarnos
para
visibilizar nuestras diversas identidades y hacer oír nuestras
voces para denunciar los procesos de psiquiatrización por
los cuales estamos obligados a pasar, tal como establecen los
protocolos de la Organización Mundial de la Salud (OMS).
La OMS considera la transexualidad
y el transgenerismo como patologías mentales, clasificándolos
bajo el término de “Trastornos de la Identidad de
Género” en la Clasificación Internacional
de Enfermedades ( CIE-10). Esta clasificación de enfermedades
es el modelo de referencia de los profesionales de la salud de
todos los Estados. Por eso, las personas trans de todo el mundo
nos vemos obligadas a pasar por equipos oficiales de psiquiatras
que evalúan nuestra identidad de género tanto para
acceder a tratamientos hormonales como al cambio de nombre y sexo
en los documentos oficiales.
El Estado Español asume
esta definición psiquiátrica con la recientemente
aprobada “ley de identidad de género” que obliga
a obtener un diagnóstico de disfória de género
para poder cambiar el nombre y el sexo en los documentos oficiales,
excluyendo a menores de 18 años, inmigrantes y discapacitados
psíquicos.
Nuestro género no puede
ser evaluado, ni desde la psiquiatría, ni desde ninguna
otra disciplina, y mucho menos penalizado o condicionado por el
mismo servicio de sanidad que debería garantizar nuestro
pleno desarrollo físico, emocional y social. Exigimos un
sistema de Salud Pública que respete nuestros cuerpos intersexuales
y transexuales, sin ser juzgados sistemáticamente por la
moral médica. Diagnosticar “trastorno de la Identidad
de Género” es limitar la construcción de nuestros
cuerpos y es una violación de nuestras libertades individuales.
La diversidad de identidades es infinita y no puede ser encasillada
en un modelo hombre/mujer. Y al mismo tiempo cuestionamos la necesidad
de mencionar el sexo en los documentos oficiales.
Es imprescindible, para evitar la exclusión de las personas
trans, luchar contra la transfobia en el ámbito educativo,
penitenciario, en los medios de comunicación, etc, y especialmente
en el mundo laboral, garantizando el acceso al trabajo. Al mismo
tiempo, hace falta dignificar el trabajo sexual y asegurar condiciones
de salud y seguridad en su desarrollo.
Ahora que la Clasificación
Internacional de Enfermedades está en proceso de revisión
es el momento de luchar para que se retire el “ Trastorno
de la Identidad de Género” de este manual, de la
misma forma que el año 1990 la homosexualidad dejo de considerarse
una enfermedad en esta clasificación. En este sentido,
la implicación y el posicionamiento de la comunidad médica
en la lucha por la desclasificación del Trastorno de Identidad
de Género es fundamental.
Las presiones de género
nos afectan a todos, en tanto que determinan como nos tenemos
que comportar y relacionar haciéndonos encajar en unas
identidades pre-diseñadas. Es por eso que esta lucha no
es exclusivamente trans, sino que e suna lucha que nos implica
a todo@s.
El día 7 de octubre
nos manifestamos de manera conjunta en Paris y Barcelona, ya que
esta tiene que ser una lucha internacional que se construya a
partir de acciones simultaneas y coordinadas en diferentes ciudades
del mundo.
Porque no somos enfermos mentales
por el hehco de ser trans no somos trastornados por construir
el género fuera de las normas establecidas por la medicina
y los gobiernos; queremos hacer oír nuestra voz y no ser
nunca más tratados como víctimas no como enfermos
políticos; porque queremos tener el derecho a decidir sobre
nuestros cuerpos: los activistas trans que firmamos este manifiesto
exigimos la retirada del “Trastorno de la Identidad de Género”
de la Clasificación Internacional de Enfermedades, y la
completa despatologización de las identidades trans |
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je vous annonce que nous
lançons une commission de travail sur la
Transparentalité au sein de l'association LGBT HES
dont je suis membre.
La commission sera chargée de faire la synthèse
de la situation et des
revendications dans ce domaine pour la soumettre d'ici 6 mois
à la
plateforme de refonte du Parti Socialiste.
http://www.hes-france.org/ |
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RENCONTRE NATIONALE
LE 17 ET 18 JANVIER 2008
CITE DES ASSOCIATIONS - MARSEILLE |
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EXTRAIT DU DISCOURS : NOTRE POSITION,NOTRE VOIX
DES DROITS LEGITIMES POUR UNE LOI INDIGNE
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PARI-T désire tout d’abord faire la différence entre la prostitution la traite d’êtres humains, le proxénétisme et la liberté que chacune et chacun a de disposer de son corps. Considérant cette activité à ce moment là comme un acte professionnel et non une déviance répréhensible.
Il est vrai que tout acte de proxénétisme et de traite d’êtres humains se doivent d’être combattu avec la plus grande ferveur. Nous nous devons d’assister et protéger chaque personne désirant mettre un terme à une vie de servitude.
Mais notre devoir est aussi de comprendre et soutenir chacune d’entre elles ayant fait le choix de la prostitution comme métier.
Depuis le 18 mars 2003, et sous l’œil inquiet du monde associatif, un texte de loi répressif et discriminant a vu le jour et bouleversé un environnement déjà précaire et sensible. Une loi réprimant de manière aveugle prostituées et clients, agitant le drapeau de la chasse au proxénète pour toute justification.
La loi no 2003-239 du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure, article 18 contre le racolage passif eu des conséquences dramatiques. Surtout en ce qui concerne les transgenres prostituées, migrantes sans papiers pour certaines, cumulant les éléments d’exclusion. Elles se trouvent sans protection ni programme minimum d’insertion sociale.
Nous nous devons aussi de développer un programme d’aide aux personnes transgenre au sein des prisons. Particulièrement en ce qui concerne les travaux d’intérêt généraux, dans un but de réinsertion. Il n’y a pas actuellement de structure adéquate pour pouvoir orienter et placer cette population dans un cadre professionnel adapté.
De plus, face à une réalité hypocrite, où employeurs, administrations et propriétaires les rejettent par peur, transphobie ou simplement manque de compréhension. Notre pays considérant hélas la transsexualité comme une maladie mentale nécessitant des soins psychologiques et non comme un choix de vie, de genre, nécessitant une plus grande ouverture d’esprit.
Sans ce manque d’opportunités professionnelles autant que personnelles, ces personnes sont obligées de retourner sur le trottoir pour pouvoir survivre, dans un environnement rendu plus difficile et agressif qu’il ne l’était déjà avant.
Une population qui continue donc à se prostituer, de plus en plus cachée, dans des lieux de non droit.
Elle ne fait que se déplacer, se transformer, se dissimuler d’avantage (par internet entre autre), augmentant leur vulnérabilité et entraînant un sérieux problème d’insécurité. Elles deviennent des proies faciles, exposées aux violences de certains clients et même des forces de l’ordre. De nouveaux réseaux criminels et proxénètes se forment ainsi, profitant de cet état de faiblesse.
Les associations et leurs programmes de prévention sur le terrain voient eux aussi un dramatique impact sur la santé publique année après année. N’arrivant plus à communiquer correctement, on observe une augmentation des risques en ce qui concerne les maladies sexuellement transmissibles. Les policiers eux même parfois, en confisquant les préservatifs des usagers et par leurs incivilités, prennent part à cette hécatombe silencieuse.
Nos structures associatives se doivent de réagir au plus vite pour bousculer l’opinion publique, assouplir cette loi, être un partenaire actif dans cette lutte. Il est de notre devoir d’aider les personnes souhaitant cesser de se prostituer, autant que celles désirant garder cette activité professionnelle.
Nous devons trouver des réponses cohérentes et concrètes, sans se voiler la face, dans le respect de chacun, femmes, hommes, transgenres et transsexuel(les).
ATTENTION, LA SANTE PUBLIQUE EST EN DANGER. REAGISSEZ !!!
Présidente Mme Kouka GARCIA Chargé de Communication M. Lionel CORCHIA |
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Nouvelles données épidémiologiques sur le sida |
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L’ONUSIDA et l’OMS viennent de faire connaître leurs dernières estimations sur l’épidémie de sida. Et les chiffres sont surprenants ! En effet, ces agences onusiennes estiment qu’environ 33,2 millions de personnes vivent avec le VIH- sida dans le monde, contre une estimation de 39,5 millions l’an passé. En réalité, comment comprendre cette modification ? |
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Il s’agit d’une révision importante des données épidémiologiques globales, basée sur une amélioration des données et des outils pour estimer l'épidémie. Six pays expliquent à eux seuls 70% de cette révision du nombre de personnes vivant avec le virus, dont l'Inde, le Nigéria, l'Angola et le Mozambique, pays dans lesquels la baisse ne s'explique que par une amélioration des méthodes et non par des succès de la prévention.
En lisant attentivement les données publiées, il est aisé de comprendre que cela ne signifie pas que l’épidémie ne progresse plus ! Avec 2,5 millions de personnes nouvellement infectées dans le monde cette année et 2,1 millions de mort, la dynamique de l’épidémie est forte et le nombre de personnes vivant avec le VIH, in fine, augmente toujours.
Globalement, l’épidémie de sida reste le plus grave problème de santé publique de ce siècle. Surtout, la mortalité reste trop élevée, malgré les progrès important réalisés dans l’accès aux soins et aux traitements. Hélas, ces données confirment que pour chaque personne mise sous traitement, et pour laquelle on peut légitimement penser que sa durée de vie et sa qualité de vie vont s’améliorer, quatre nouvelles personnes s’infectent.
Enfin, la répartition géographique reste sensiblement la même, avec l’Afrique subsaharienne qui concentre les 2/3 de l’épidémie de sida et l’Asie où l’épidémie continue de progresser à un rythme soutenu. En Afrique subsaharienne, le sida est la première cause de mortalité ;
Il faut se féliciter de mieux connaître les réalités de l’épidémie au niveau d’une nation ou d’un continent, ou à l’échelle de la planète. Mais force est d’admettre que cela ne change pas grand-chose pour les acteurs de la lutte contre le sida qui au quotidien n’ont pas assez de moyens humains et financiers pour multiplier les programmes d’accès à la prévention, aux soins et aux traitements. Aujourd’hui, les progrès enregistrés ne sont pas suffisants et la lutte contre le sida reste une priorité absolue.
A ce titre, les efforts de chaque pays, développés ou en développement, doivent être pérennisés et renforcés. La récente décision de la France de réduire sa contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme augure hélas d’une remise en cause de la solidarité vis-à-vis des malades des pays en développement.
Pour obtenir toutes les informations sur les nouvelles estimations épidémiologiques cliquez ici |
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Homoparentalité :
Le PCF salue la décision de la cour européenne des droits de l'homme
janvier 23-2008 |
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Le PCF salue la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a
condamné l’Etat français pour discrimination dans le cadre du refus de
l’adoption d’un enfant par une femme qui n'avait pas craint de déclarer
son homosexualité. Cette décision, qui va faire jurisprudence dans tous
les pays de l’Union, est une victoire pour l’égalité des droits des
personnes LGBT. A noter d’ailleurs que l’adoption par des célibataires est
autorisée en France, et qu’il n’est fait nulle part mention de
l’orientation sexuelle de l’adoptant dans les textes réglementaires. Le
rejet par l’administration française des demandes répétées de cette femme,
institutrice, n’était donc motivé que par des préjugés homophobes.
Le PCF rappelle qu’il milite depuis plusieurs années pour l’égalité pleine
et entière de tous les couples face à la parentalité, et que la France,
qui refuse toujours l’adoption par des couples homosexuels, est à la
traîne de l’union sur ce sujet. L’ouverture du mariage à tous et toutes,
le statut de co-parent, le droit à l’insémination artificielle sont autant
de batailles à poursuivre pour l’avenir. L’émancipation humaine,
l’épanouissement de la personne et le respect des différences, sont des
conditions indissociables de la démocratie et de la liberté.
Parti communiste français |
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LUMP soutient un condamné pour propos homophobes comme candidat aux municipales à Tourcoing |
Paris le 14 janvier 2008
Christian Vanneste est officiellement soutenu sans réserve par l'UMP comme candidat aux municipales dans la ville de Tourcoing (Nord).
Christian Vanneste, Député UMP de la 10ème circonscription du Nord, condamné pour des propos injurieux et discriminatoires à légard des homosexuels par la Cour dappel de Douai le 25 janvier 2007, na jamais hésité à utiliser son mandat de Parlementaire pour exprimer son homophobie («Lhomosexualité est une menace pour la survie de lhumanité », «Je connais beaucoup de jeunes homosexuels et je leur apporte mon aide en les dirigeants vers des médecins de façon à ce quils puissent être aidés et soignés », « Lhomosexualité est inférieure à lhomosexualité », « Le comportement homosexuel est un comportement sectaire »).
Les propos de Christian Vanneste sont intolérables dans un Etat de droit où chaque citoyen a droit au respect.
Cétait également la position de Nicolas Sarkozy, alors candidat à lélection présidentielle, qui avait jugé les propos de Christian Vanneste "inadmissibles" et "intolérables" et sengageait à exclure ce député de l'UMP, en cas de récidive.
Christian Vanneste a maintenu et réitéré ses propos, sur son blog et dans les médias. Il a même tenté de sautoamnistier en déposant le 6 juillet 2006 une proposition de loi à lAssemblée Nationale, appuyée sur des arguments tirés de la Bible, qui aurait légalisé les propos homophobes en les assimilant à une simple « opinion ».
La désignation de Christian Vanneste par lUMP ne peut que consterner les citoyens attachés à la démocratie et à la lutte contre les discriminations, et génère de sérieux doutes quant aux engagements de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement en matière de lutte contre les discriminations homophobes.
SOS homophobie regrette que lUMP nait pas exclu Christian Vanneste, comme le seraient, sans aucun doute, des individus racistes ou antisémites.
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Une trans non opérée autorisée à changer d'identité
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Pour la première fois en Argentine, un juge a autorisé une transsexuelle non opérée à changer officiellement de sexe. |
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Tania Luna (photo), âgée de 25 ans, a affirmé «Après des années de combat, ce jugement va changer ma vie. Je ne veux pas que mon cas soit isolé, mais qu'il soit le premier d'une longue série.» Jusqu'à présent, les quelques cas de modification légale d'identité ne concernaient que des transsexuels ayant déjà subi l'opération de changement de sexe, sans qu'il y ait d'ailleurs de loi nationale sur laquelle s'appuyer. C'est pour pallier ce manque que la Communauté homosexuelle Argentine proposera dans les semaines qui viennent un projet de loi nationale d'identité de genre au Sénat argentin
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Le 20 novembre de chaque année se célèbre le "Transgender Day of Remembrance" (Journée de la Mémoire Transgenre), ou TDoR, journée internationale à la mémoire des personnes transgenre (transsexuéEs, travestiEs, "gender variant"...) assassinées dans des crimes de haine. |
En 1998, Rita Hester, un transsexuel de San Francisco était assassiné ; pour honorer sa mémoire et se souvenir des discriminations comme des manifestations de rejet et de haine dont sont victimes les personnes transgenres, est alors instituée chaque 20 novembre, une journée internationale du souvenir.
Les discriminations à l’égard des personnes transgenres demeurent fortes partout dans le monde, notamment en matière d’emploi et de santé, sans compter les fréquentes manifestations de rejet et de haine.
Toutefois, les institutions européennes se saisissent peu à peu de cette question.
Le Rapport publié en juin 2008 par l’Agence des Droits Fondamentaux sur l’homophobie et les discriminations en matière d’orientation sexuelle en Europe constate clairement la situation de non droit dans laquelle se trouvent les personnes transgenres dans les pays de l’Union Européenne. |
Le Commissaire aux droits humains du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, est intervenu en faveur des droits des personnes transgenres lors de la tenue d’une réunion d’experts sur cette question, au début du mois de novembre.
"En France, tout reste à faire, nos institutions, sourdes à ces revendications, vont-elles, une fois encore, attendre les directives européennes plutôt que d’affronter ces discriminations et violences qui relèvent d’un autre âge ?", s'interroge le Centre LGBT Paris IDF qui travaille sur ces questions depuis quelques années avec les associations LGBT et notamment l’ILGA Europe. |
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Thomas HAMMARBERG |
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Historique de la Journée Internationale de la Mémoire Transgenre |
[1]Cette journée a été initiée en 1999 par Gwendolyn Ann Smith, une militante transgenre de San Francisco, qui entretient un site Web de recensement des crimes de haine commis contre des personnes transgenre aux Etats-Unis et de par la planète : www.rememberingourdead.org. Site qui nous rappelle à quel point la haine transphobe violente est quotidienne et omniprésente dans la vie des personnes transgenre.
Si cette violence est relativement bien documentée, par le travail constant des militantEs, sur le territoire des Etats-Unis, elle concerne néanmoins tous les pays, y compris la France : crime transphobe atroce de Haguenau en 2002, crime à la fois homophobe et transphobe de Nancy en 2003, crime transphobe de Marseille en 2004, un crime particulièrement cruel et scandaleux commis au Portugal en 2006, divers crimes transphobes commis bon an mal an contre les travailleuses du sexe transgenre du Bois de Boulogne à Paris... Bref, ça ne se passe pas qu'à l'étranger, mais bien chez nous, devant nos portes.
Et quasi personne ne s'y intéresse : la Police et la Justice étouffent souvent les affaires en classant ces crimes comme "simplement crapuleux", la presse n'en parle que très rarement, la Loi française ignore la transphobie, et les personnes transgenre elles-mêmes baissent souvent les bras devant tant d'indifférence, comme si se faire assassiner juste à cause de sa "différence" faisait partie des choses normales de nos vies. On dirait que la maxime globale serait "Mais qu'est-ce que ça peut foutre qu'unE trans' crève ?"
Chez Support Transgenre Strasbourg, nous ne l'entendons pas de cette oreille : nous militons pour nos droits égaux, pour le droit à la différence, et pour le droit de ne pas avoir à subir la Haine. Au "Mais qu'est-ce que ça peut foutre qu'unE trans' crève ?" nous répondons "Mais qu'est-ce que ça peut foutre que nous vivions, que nous soyons différentEs de vous, et visibles ? Ca vous enlève quoi de nous accepter à égalité avec vous ?"
Et nous travaillons à débusquer et prévenir la transphobie "ordinaire" qui nous entoure au quotidien, car cette "petite" transphobie est le signe d'une haine réelle, haine qui peut très vite se transformer en actes criminels graves. La transphobie n'est pas plus une "simple opinion" que par ex. le racisme ou n'importe quelle expression de haine.
Pour nous, la Haine n'est jamais acceptable, et nous travaillons à démonter la culture de la Haine dans laquelle on nous maintient dans cette société et dans cet Etat. |
[1]source : Support Transgenre Strasbourg transmis par http://les-epines.over-blog.com/article-13575877.html
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France (Trans)
Transsexuelle licenciée: les prud'hommes ordonnent réparation |
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Le conseil des prud'hommes de Montpellier a condamné hier, lundi 9 juin, la société Kaliop pour le licenciement discriminatoire d'un salarié transsexuel. Cadre de cette société multimédia, Baptiste a informé ses collègues et son employeur de sa volonté de changer de sexe. Quelques semaines plus tard, Baptiste, devenu Clarisse, a été licenciée pour «manquements professionnels» (lire Quotidien du 1er avril). Les prud'hommes ont déclaré la nullité et le caractère discriminatoire de ce licenciement, et condamné Kaliop à verser 25.000 € de dommages et intérêts à Clarisse, 32.500€ de rappel de salaire et 800€ pour frais d'avocats. |
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Les prud'hommes ont donc affirmé que la conversion sexuelle était le motif réel du licenciement, et que «toute discrimination basée sur le transsexualisme équivaut à une discrimination sur la base du sexe, ce qui est contraire au droit», analyse Natacha Yehezkucly, conseil de Clarisse. Hussein Bourgi, du Collectif contre l'homophobie, est satisfait et note que «cette décision fera jurisprudence dans l'intérêt des trans discriminés».
Clarisse, qui a repris ses études, se dit «heureuse, mais pas surprise. Maintenant, je veux juste tourner la page.» Il faut noter que les conclusions de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), qui avait rendu à cette occasion une de ses premières délibérations sur la transphobie au travail, avaient été reçues par le conseil prud'homal. Pour Alain Piriou, porte-parole de l'Inter-LGBT, «ce jugement reconnaît de fait que les personnes trans sont protégées par le droit européen depuis 1976, en lien avec la discrimination basée sur le sexe. C'est une première en France, en revanche nos voisins anglais ont utilisé ce dispositif dès 1996.» |
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Sexisme partout, féministes partout !
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Si vous aussi vous êtes fatiguéEs par le paternalisme qui parle à notre place, ou par la violence qui cherche à nous faire taire, rejoignez-nous à la manifestation féministe du 7 mars 2009 !
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- Parce qu’il existe pour la majorité des gens toujours deux classes distinctes, les femmes et les hommes, et qu’il vaut mieux appartenir à la seconde qu’à la première.
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- Parce que nous revendiquons d’avoir le choix : de notre sexe, de notre genre, de notre sexualité.
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- Parce que nous désirons que les femmes, et touTEs leurs alliéEs, puissent s’approprier leur corps et ses représentations, sans devoir se conformer aux injonctions de normes oppressantes, réductrices et stéréotypées, véhiculées dans tous les domaines.
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- Parce qu’il existe mille façons de faire rentrer dans le « droit chemin » les insurgéEs contre leur sexe, leur genre, leur destin obligatoire : de l’assignation forcée des intersexes par mutilations génitales, au viol de représailles contre les lesbiennes ; de la psychiatrisation des trans’, aux violences masculines les plus régulières – en France, tous les trois jours, une femme est assassinée par l’homme avec qui elle vit.
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- Parce que notre santé passe en dernier, parce que le droit des femmes à disposer de leur corps est sans cesse remis en question, comme le montre la récente remise en cause du financement public du Planning familial et de nombreuses autres associations d’éducation populaire, parce que le savoir gynécologique est accaparé par les médecins, la contraception pas toujours remboursée, le droit à l’IVG menacé sous l’influence de l’Église catholique.
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- Parce que, partout, les institutions qui exercent un pouvoir au nom de la religion ou d’une autorité morale ou politique prétendent toujours contrôler nos corps.
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- Parce que nous sommes largement touchées par le VIH, discriminées dans les essais par les labos qui ne prennent pas en compte notre métabolisme spécifique, parce que nous n’avons pas le même accès à des traitements de qualité, parce que nous sommes négligées dans les campagnes de prévention publiques, parce que, précarisées, nous sommes particulièrement touchées par les attaques contre la Sécurité Sociale, et notamment par l’instauration des franchises, ou par la remise en cause de l’hôpital public.
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- Parce que nous sommes précaires et trop souvent à temps partiel sans l’avoir choisi, que nous sommes toujours moins payées que les hommes à travail égal et à qualifications égales, et que nous effectuons l’immense majorité du travail gratuit appelé « travail domestique ».
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- Parce que nous sommes les premières à payer la crise et le démantèlement des services publics. Parce que, malgré les lois et les effets d’annonce, le domaine public et politique nous reste toujours largement fermé.
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- Parce qu’en tant que femmes racialisées, nous luttons dans tous les domaines contre cette double oppression raciste et sexiste. Parce que la logique du racisme s’attaque directement à notre droit à disposer librement de notre corps. Parce qu’elle opère par exclusion, comme la loi sur le port de signes religieux à l’école qui prétend nous « protéger » – en particulier les filles musulmanes – et en fait contribue à nous stigmatiser, à nous enfermer dans le statut de « victimes » et à nous marginaliser.
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- Parce que, sans papiers, nous souffrons tout à la fois de la précarité, de la politique raciste du gouvernement français, des remises en cause du droit au regroupement familial, de l’intensification des interpellations policières. Parce que ce climat répressif nous éloigne encore davantage de l’accès aux soins.
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- Parce qu’en tant que prostituéEs, nous sommes mépriséEs, harceléEs et criminaliséEs par la loi sur la sécurité intérieure (LSI) de 2003.Parce que le délit de racolage passif accroît notre précarité et notre clandestinité et que nous ne pouvons pas exercer notre activité dans des conditions décentes et qui nous protègent.
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Pour un féminisme qui refuse de voir son discours récupéré à des fins racistes, qui sache se démultiplier, concevoir l’émancipation sous toutes ses formes, un féminisme offensif qui lutte pleinement contre le système patriarcal et toutes les oppressions, qu’elles soient de classe, sexiste, raciste ou liées à la sexualité, un féminisme qui se revendique aussi des féminismes non-blancs, trans’ et lesbiens.
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À l’appel de :
Alternative Libertaire, Atelier de lectures féministes (cip-idf), CFPE (Collectif des Féministes Pour l’Égalité), Droits et prostitution, Étudions Gayment, Femmes Publiques, collectif Langues de putes, collectif Les mots sont importants, Mix-Cité Paris, Les Panthères roses, Pari-T, les Putes, le Torchon brûle toujours, les TumulTueuses |
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Manifestation : samedi 7 mars à 16h, départ Place de la République.
- Fête : samedi 7 mars au soir, à la CIP-IDF, 14 quai de Charente, 75019, Métro Corentin Cariou.
- Lors de la fête à la CIP sera également projeté le film Un racisme à peine voilé, de Jérôme Host (2004) (plus d'infos sur le film : http://www.hprod.org)
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Communiqué de presse
Par Association Existrans le lundi, septembre 29 2008,
L'EXISTRANS, marche des trans et des intersexes (1)
aura lieu ce samedi 11 octobre à 14h, métro Belleville
[ Parcours : Belleville -> Beaubourg / Horaires : 14h->16h ]
Il y a onze ans que nous marchons, et depuis onze ans rien n'a changé.
Certains pays (la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, L'Espagne, la Hollande, le Népal) ont adapté leurs législations à la transidentité. Même si ces aménagements sont loin d'être parfaits, ils témoignent d'une volonté totalement absente en France. Les réponses de la France à la question trans sont l'immobilisme, les psys transphobes, le sensationnalisme des médias, le mépris.
Dans notre communauté, la majorité fait face, bénéficie d'une vie professionnelle. Mais pour les autres, pour trop d'autres, c'est la précarité et le non-emploi, un taux de VIH qui double celui des gays, le travail sexuel non choisi, les violences subies rarement prises en compte par la justice... D'un point de vue médical, légal ou éducatif, tout reste à faire.
La médecine |
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Que ce soit le chirurgien qui opère un bébé né intersexué ou le psychiatre qui s'attribue le droit de dire si une personne est trans ou pas, le pouvoir médical nie trop souvent la parole et les droits des trans et intersexes.
Seul un rapport de confiance entre le médecin-psy et les personnes concernées, qui allie information médicale donnée et prise en compte des contraintes, peut permettre d'améliorer les choses. Nous demandons le retrait du transsexualisme des manuels de psychiatrie et que le recours à un psychiatre, dans le cadre d'une transition, ne soit plus obligatoire. La personne trans, comme tout autre personne, doit avoir la liberté de consulter ou non un psychiatre .
Prochainement la Haute autorité de santé (HAS) doit soumettre un projet au sujet de la prise en charge des trans au ministère de la santé. Sans avoir réalisé d'études épidémiologiques et statistiques sur les traitements hormonaux prescrits aux trans et intersexe, ou sur les interactions des antirétroviraux avec d'autres pathologies, il est difficile d'imaginer un projet sérieux et réfléchi. D'autant que le point central de ce projet prévoit des centres experts dont le fonctionnement ressemble fortement à celui des équipes actuelles. Si expertise il y a, elle n'est certainement pas entre les mains de quelques soi-disant spécialistes mais bien entre les mains des personnes trans et intersexe elles-mêmes, et l'usagerE doit avoir le mot final sur l'hormonothérapie et les opérations.
Les lois
Faire correspondre son identité sur les différents papiers administratifs reste une priorité dès lors qu'on souhaite avoir une activité professionnelle. Des évolutions doivent être mises en place : la mention de genre devrait pouvoir être changée, conservée ou supprimée à la demande des personnes. Idem pour le numéro INSEE (Sécu) dont le 1er chiffre devrait pouvoir être modifié ou supprimé. La modification de l'état-civil via une procédure administrative doit être simplifiée, sans recours à des expertises extérieures et sans contraintes de délais ou de modifications corporelles spécifiques.
Ces évolutions administratives ne pourront se faire que si les discriminations à l'égard des trans et des intersexes sont reconnues et combattues :
- maintien des droits parentaux pour les trans déjà parents,
- arrêt des répressions à l'encontre des travailleuses et travailleurs du sexe par l'octroi de statuts et de droits ;
- mise en place de dispositifs d'insertion socio-professionnelle ;
- prise en compte de la spécificité trans et intersexe et des risques que ces personnes encourent dans les espaces non-mixtes : milieu carcéral, piscines, logements étudiants, etc.
- intégration de la discrimination liée à l'intersexualité et la transidentié dans les critères d'asile politique, tout comme dans les divers textes de lois destinés à prévenir les discriminations (code du travail, HALDE, loi sur la presse, etc.)
L'Éducation
Chaque individu construit son genre qui doit lui être personnel, malgré les normes que nous impose la société. Nous demandons la formation, en partenariat avec des associations trans, de tous les personnels médicaux, administratifs et pédagogiques aux problématiques trans et intersexes. Parce que les trans et les intersexes sont confrontés avant tout à l'incompréhension de la société à laquelle ils appartiennent, parce qu'ils sont, dans de trop nombreux cas, en échec scolaire, parce que les violences urbaines naissent de l'ignorance, nous demandons que la transsexualité soit abordée, de la même manière que l'homosexualité, dans le cadre des cours d'éducation sexuelle.
Notre colère est à la mesure des discriminations dont nous souffrons.
RESISTRANS - ASB - Act Up-Paris - MAG
Des manifestations similaires auront lieu à Barcelone, Bruxelles, Madrid, Lisbonne, Corunha, Donosti, Bilbao, Gasteiz, Saragosse.
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Archives 2008 |
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