Une Trans obtient la garde définitive de deux enfants en Argentine |
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Un transgenre de 37 ans a obtenu la garde définitive de deux enfants à Cordoba, dans le centre-nord de l'Argentine.
"Le prochain pas, c'est l'adoption, même si je ne me fais pas beaucoup d'illusions, car c'est difficile", a dit à la presse le transgenre, Maria Belen Ochoa. "Ils savent quel est mon sexe", a-t-il ajouté, en parlant des enfants.
Le juge José Varela Geuma a décidé d'accorder la garde définitive d'une fille de quatre ans et de son frère de sept ans à ce travesti qui en avait déjà la garde provisoire, à Holmberg (Cordoba), à 700 km au nord-ouest de Buenos Aires.
Maria Belen Ochoa connaissait depuis qu'ils étaient tout petits les enfants, qui étaient l'objet de mauvais traitements dans leur famille et avaient perdu leur père victime d'une surdose de drogue. |
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"La fille souffrait de malnutrition et avait reçu des coups, tandis que le garçon avait un bras paralysé comme conséquence des mauvais traitements", a dit de son côté la pédiatre Matilde Glineur, qui a alerté la police sur le drame des enfants et n'a que des éloges à faire pour la façon dont Maria Belen Ochoa les élève. |
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La très conservatrice Association d'avocats catholiques a condamné la mesure. "Les enfants n'ont pas une notion très claire de la sexualité et ils vont être dans une grande confusion", a estimé un responsable de l'Association, Eduardo Sambrizzi.
La communauté homosexuelle argentine, en revanche, a fait valoir que la future orientation sexuelle des enfants ne dépendait pas de celle de la personne qui les élevait. "La plupart des gays ont été élevés par des couples hétérosexuels", a dit l'un de ses membres, César Cigliutti |
ALERTE : impossibilité de revenir en France pour ceux qui voyagent avec un récépissé ou une autorisation provisoire de séjour |
Cela a toujours été délicat de voyager hors de France avec un récépissé de demande de titre ou une autorisation provisoire de séjour (APS) (même si la loi ne l'interdisait pas). Aujourd'hui, la donne a changé et les choses sont beaucoup plus compliquées, pour ne pas dire risquées. |
Le Directeur central de la police aux frontières a diffusé une note le 25 mai 2009 qui interdit le retour en France des personnes titulaires de récépissé de demande de titre de séjour et de la plupart des APS si elles sont parties à l'étranger.
Les conséquences négatives de cette note se multiplient : ne peuvent plus rentrer en France les personnes parties juste avant la diffusion de cette note, celles qui
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sont parties à l'étranger après le 25 mai mais sans avoir connaissance de cette note, en particulier toutes celles qui avaient l'habitude de voyager avec des récépissés ou des APS. Et c'est encore plus désastreux pour les étrangers malades qui peuvent se retrouver confrontés à des ruptures brutales des soins nécessaires non disponibles dans le pays d'origine (atteinte à la continuité indispensable des soins).
Pour tenter de résoudre ce grave problème, un recours (recours en suspension et en annulation de cette note devant le Conseil d'Etat) a été déposé par des associations de défense des étrangers. AIDES y est attentif. Mais le résultat de ce recours ne sera connu qu'en septembre 2009. D'ici là, des personnes peuvent se trouver bloquées à l'étranger, sans pouvoir revenir en France.
Aussi, dans l'attente de l'aboutissement du recours, il convient de conseiller aux personnes étrangères qui ont un récépissé ou une APS (valable 1, 2, 3... ou 6 mois, avec ou sans droit au travail) et qui n'ont pas de carte de séjour d'un an ou de 10 ans, de ne pas quitter le territoire, sous peine de ne pas pouvoir revenir.
En cette période estivale, il est possible que certaines personnes concernées soient déjà parties : en cas de blocage lors du retour, vous pouvez tenter :
- d'interpeller l'ambassade ou consulat de France dans le pays pour expliquer la situation, rappeler que la personne est bien en situation régulière, indiquer les conséquences sur la santé (sauf opposition de la personne) si elle reste bloquée dans le pays sans traitement
- d'interpeller la préfecture à laquelle est rattachée la personne pour expliquer la situation, rappeler que la personne est bien en situation régulière, indiquer les conséquences sur la santé (sauf opposition de la personne) si elle reste bloquée dans le pays sans traitement et demander qu'ils interviennent auprès des autorités françaises dans le pays
- de me contacter (mais je suis en congés tout le mois d'août) ou de contacter l'équipe de l'Espace Santé Droit (Cimade-Comede) (mais fermé les 2 premières semaines d'août) - Foyer Protestant - 195 avenue Victor Hugo - 93300 Aubervilliers - Tel 01 43 52 69 55 / Uniquement sur rendez-vous pris par téléphone : mardi et vendredi toute la journée, mercredi et jeudi matin.
Merci de diffuser largement ce message.
Bien solidairement,
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Adeline Toullier
Responsable Soutien juridique et social
AIDES National
14 rue Scandicci - 93005 PANTIN
tel 01 41 83 46 27 - 06 20 29 86 43
fax 01 41 83 46 69 |
Mme Michèle DELAUNAY attire l’attention de Mme la Garde des Sceaux
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Question écrite au Gouvernement
par Michèle Delaunay |
Paris, le 19 janvier 2009
MD/CM/190109 |
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Mme Michèle DELAUNAY attire l’attention de Mme la Garde des Sceaux
sur le manque d'homogénéité des pratiques en matière de changement
d'état civil pour les personnes transsexuelles.
Depuis 1992, rien n'a été fait en France sur le plan législatif
concernant cette question et le changement de sexe légal reste
injustement soumis à la seule jurisprudence des tribunaux. |
Il faut compter aujourd'hui un an et demi, deux ans, voire plus, pour un changement d'état civil devant un tribunal d'instance.
Trois expertises sont souvent nécessaires et extrêmement coûteuses pour la personne concernée :
- l'une physique, alors même que l'opération a été réalisée par un chirurgien pouvant attester du changement opéré,
- l'autre psychiatrique,
- la troisième endocrinologique, alors même qu'un dosage hormonal suffirait à attester du traitement.
Si un délai semble en effet nécessaire à l'observance d'un suivi psychiatrique rigoureux, il paraît inopportun que ce délai soit plus long dans ce cas que pour un risque classique de schizophrénie.
Les procédures durant parfois jusqu'à 5 ans mettent les demandeurs dans une situation d'insécurité psychique et de fragilité.
Les personnes concernées s'exposent de ce fait à des difficultés sociales et professionnelles allant parfois jusqu'à la perte d'emploi.
Tous les tribunaux d'instance ne demandent pas les trois expertises très lourdes préalablement citées et à Nancy, par exemple, il est possible que la procédure ne dure que 3 mois.
En Espagne, il suffit, pour accéder au changement d'état civil, d'être pris en charge dans un traitement hormonal et d'avoir vécu deux ans socialement reconnu dans le genre demandé.
Grâce à l'initiative française, l'ONU a déclaré en décembre dernier la dépénalisation universelle de l'homosexualité et n'a pas manqué de citer l'identité de genre.
Dans le droit fil de cette avancée, Mme Michèle DELAUNAY demande à Mme la Garde des Sceaux de prendre les mesures nécessaires à l'homogénéisation du droit concernant le changement d'état civil pour les personnes transsexuelles afin que :
- les procédures soient moins lourdes (revoir l'utilité des expertises mentionnées),
- les délais soient raccourcis pour éviter des dégâts humains collatéraux liés à la durée des procédures,
- et que les pratiques soient les mêmes dans tous les tribunaux d'instance français en la matière. |
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Le Président
Christophe Martet
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LGNET, SAS au capital de 39.380 euros (RCS Paris 504 197 310), édite Yagg.
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Un transsexuel demande 50,000$ à United Airlines
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Un transexuel britannique a déposé une plainte contre la compagnie d'aviation United Airlines. Il accuse le personnel de l'avoir " publiquement humilié " en le forçant à s'habiller en homme pour être conforme à la photo de son passeport. |
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Richard Ward, aussi connu sous le nom de Sarah West, avait déjà pris place à bord d'un vol assurant la liaison entre Omaha (Nebraska) et Chicago (Illinois), quand l'équipage lui a demandé de montrer ses papiers d'identité. Le transsexuel a présenté son passeport britannique sur lequel il est enregistré comme étant un homme. L'équipage lui a alors demandé de quitter l'avion et de revêtir une tenue masculine, selon la plainte déposée mardi devant un tribunal de l'Illinois. Le transexuel avait déjà voyagé sur les lignes de la compagnie aérienne habillé en femme. |
Richard Ward, aussi connu sous le nom de Sarah West, avait déjà pris place à bord d'un vol assurant la liaison entre Omaha (Nebraska) et Chicago (Illinois), quand l'équipage lui a demandé de montrer ses papiers d'identité. Le transsexuel a présenté son passeport britannique sur lequel il est enregistré comme étant un homme.
L'équipage lui a alors demandé de quitter l'avion et de revêtir une tenue masculine, selon la plainte déposée mardi devant un tribunal de l'Illinois. Le transexuel avait déjà voyagé sur les lignes de la compagnie aérienne habillé en femme.
M. Ward accuse les membres de l'équipage de l'avoir publiquement appelé "Monsieur" et d'avoir utilisé "d'autres termes masculins devant d'autres passagers dans l'intention de lui causer une grande humiliation et un grand embarras", selon la plainte.
Le passager a manqué sa correspondance pour Londres en raison de cet incident qui lui a causé un "stress émotionnel profond et une dépression", et il demande 50,000 dollars de dommages et intérêts. |
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Le Conseil transgenre européen prend une dimension mondiale |
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Le 2e Conseil transgenre européen connu sous le nom de TransGender Europe (ou TGEU) a désormais une dimension mondiale. Plus de 200 militants originaires de 38 pays (Russie, États-Unis, Japon, Namibie, Israël, Arménie…) se sont rassemblés, du 2 au 4 mai dernier, à Berlin, pour discuter de la défense des droits des personnes transgenres et lutter contre les violences faîtes à leur encontre. Le TGEU a ainsi indiqué vouloir«intensifier les campagnes contre les violations des droits des personnes transgenres (…) en renforçant sa coopération avec l'Ilga Europe, le parlement européen, le Conseil de l'Europe, l'Ilga international et Amnesty International», en s'appuyant sur les principes de Jogjakarta et l'application des droits humains au niveau international, liée à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, ratifiés en 2006.
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Le sommet, dont la thématique était, cette année, «Make Human Rights Work» (appliquer les droits de l'homme), a également permis de présenter pour la première fois une étude sur la situation légale et la santé des personnes transgenres en Europe. Enfin, face au classement de la transsexualité sur la liste des maladies mentales de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le TGEU «refuse catégoriquement cette pathologisation et participera à la prochaine reformulation du DSM, prévue pour 2011».
Copyright tetu.com
par Charlotte Bourgeois
Info du 15 mai 2008 |
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Première reconnaissance officielle du troisième sexe par le nouveau gouvernement maoïste |
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Une lesbienne transgenre népalaise a reçu une carte d'identité stipulant «troisième sexe» dans la case habituellement réservée à «masculin» ou «féminin». Bishnu Adhikari, 21 ans, est employée par l'association de lutte pour les droits des homosexuels Blue Diamond Society, fondée par l'activiste devenu député Sunil Babu Pant.
L'administration avait d'abord refusé sa requête au motif que ressemblant à un homme, elle devrait être identifiée comme tel. L'année dernière, une pièce d'identité avait été délivrée à un citoyen transgenre lui reconnaissant à la fois le sexe masculin et le sexe féminin. |
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Le cas de Bishnu Adhikari a probablement bénéficié du contexte politique actuel au Népal, marqué par de grands changements. Dans ce pays bouddhiste à 80%, l'homosexualité est légale mais les gays et les transsexuels ont longtemps été harcelés. Un pas important vers une meilleure intégration avait été accompli en février 2008 lorsque la Cour suprême avait jugé que les droits des homosexuels étaient des droits de l'homme. En outre, les maoïstes, au pouvoir depuis mai 2008, aiment se présenter comme le parti des pauvres et des minorités. |
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Le rapport de l’ILGA-Europe est téléchargeable |
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« Stop SIDA. Tenez la promesse. »
Le 1er décembre 2008 marquera le 20e anniversaire de la Journée mondiale contre le sida. Comme en 2007, le thème de cette édition de l’événement est le leadership; c’est un thème qui souligne notamment le besoin de persévérance et d’engagements renouvelés pour améliorer la réponse mondiale à la pandémie du VIH. >> |
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Trans: première enquête |
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Peu de travaux ayant été publiés sur les minorités sexuelles lesbiennes, bisexuelles ou transsexuelles qui restent encore mal connues, les associations de transsexuels et de lutte contre le sida et le Centre régional d'information et prévention du sida (Crips)viennent de réaliser une première étude exploratoire destinée à décrire leur situation sociale, leurs comportements sexuels et leur recours aux soins179 personnes au total ont ainsi répondu |
en ligne au questionnaire mis au point par le Crips et Act Up-Paris, dont les résultats montrent des caractéristiques socio-économiques proches de la population générale, mais moins de vie de couple, moins d'activité sexuelle, plus de rapports sexuels associés à des échanges d'argent, des prises de risques plus importantes et davantage de consommation de substances psychoactives. L'expérience des discriminations est également fréquente dans ces populations |
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Première grande victoire pour les transsexuels |
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Les avancées pour les transsexuels se confirment au Mexique. Depuis octobre 2008, une loi dans la ville de Mexico permet aux personnes transgenre d'obtenir des nouveaux papiers d'identité conformes à leur nouvelle identité.
Mais la victoire que vient d'obtenir un transsexuel devant la Cour de Justice de la Nation est une grande première.
Cette personne, qui a souhaité rester anonyme, demandait que soit éliminée sa première identité sur ses papiers. |
La cour vient de lui donner raison à l'unanimité, respectant ainsi le principe de «non discrimination» inscrit dans la Constitution mexicaine. L'avocat du demandeur, Víctor Hugo Flores, a estimé qu'il fallait désormais que ce cas fasse jurisprudence. «La Cour participe enfin à la construction d'un discours juridique en matière de transexualité. Il était plus que temps pour un Etat comme le Mexique qui se dit laïc et tolérant» a déclaré, après la résolution, Víctor Hugo Flores.
par Anne Vigna
Info du 26 janvier 2009
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L'ancien marin bien dans sa vie au féminin
Ouest-France
Victoria la transsexuelle a littéralement « coupé les amarres ». Étonnant voyage que celui de cet ancien marin de Saint-Malo. |
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« Pour moi, l'autre personne n'a pas existé [...]. Mon état civil, c'est la seule vérité. » Les papiers officiels de la République et la carte de sécu de Victoria Bezard spécifient bien qu'elle est « de sexe féminin ».
Un arrêt de la cour d'appel de Rennes valide ce changement. Il se sera écoulé trente-cinq années entre sa première prise d'hormones et l'ultime intervention chirurgicale, en Belgique (à Gand), avec une convalescence de trois mois. |
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« Une femme à part entière »
Elle a choisi son prénom féminin par admiration pour Victoria Abril, actrice fétiche du cinéaste espagnol Almodovar. Le prénom masculin, qu'elle avait porté avant, pendant une cinquantaine d'années, est « parti au broyeur », comme toutes ses photos masculines. « Je ne suis pas une personne déguisée, mais une femme à part entière. D'ailleurs, je n'aurais jamais couché avec un homme avant mon opération, car je ne m'identifie pas à l'homosexualité. »
Quand son état civil était encore masculin, « même en ayant le nez dessus, je ne voulais pas mettre de nom à mes refoulements, ni l'admettre. Le dictionnaire définissait alors la transsexualité comme « une obsession délirante d'appartenir à l'autre sexe ». Aujourd'hui, on parle du « syndrome de Benjamin » (1). » Rétroactivement, Victoria remet toute son histoire au féminin : « Cela me fait mal quand j'entends « il » à propos de moi. »
Après un mariage d'amour
A son retour de service militaire, Victoria a « fait un mariage d'amour ». Sa femme lui a donné un fils aujourd'hui âgé de 30 ans.
Sans le soutien de sa compagne, décédée après trente-six années de vie commune, Victoria ne serait sans doute plus là aujourd'hui. « Elle était tellement ma force. [...] C'est elle qui m'a convaincu d'affronter l'ordre social en dévoilant la vérité, un beau jour. Nous tenions un magasin de fringues pour femmes fortes, rue Georges-Clemenceau à Saint-Malo. Ça s'est répandu comme une traînée de poudre. Les gens ne venaient plus pour acheter, mais pour mater. Cela a été très dur pour ma femme, mais elle a pu sauter la barrière du regard des autres grâce à la consultation d'un psy. »
Victoria ne brandit aucune pancarte, et ne regrette rien des épreuves passées. « Aujourd'hui, je me sens parfaitement intégrée socialement.
Tout simplement bien dans ma peau, depuis que j'ai coupé les amarres. »
Gérard LEBAILLY.
(1) Par allusion au médecin américain Harry Benjamin, le premier à avoir prescrit des hormones aux transsexuels/elles en 1949.
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Les Rendez-Vous d'HES
Parentalités, identités de genre et nouvelles lois de bioéthique
Samedi 25 avril, 13h00, Université Lyon 2 |
Le groupe lyonnais d'HES (Homosexualités et Socialisme) organise, le samedi 25 avril 2009 de 13h00 à 18h00,
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un colloque consacré aux identités de genre et aux nouvelles parentalités.
Ce colloque intervient dans le cadre du débat sur les lois bioéthiques, à un moment où HES a publié de nouveaux travaux. Ces travaux portent en particulier sur le vécu et les revendications de nos concitoyens trans, d'une part, et sur la définition du projet familial, d'autre part. |
Parmi les intervenants : Pascale CROZON, Jean-Louis TOURAINE, députés du Rhône, membres de la mission d’information parlementaire sur la révision des lois bioéthiques ; David LATOUR, président de l'association Chrysalide ; Marie-Pierre MICOUD, co-présidente de l'APGL (Association des Parents Gays et Lesbiens).
Entrée libre. |
Programme :
Inscription à l'événement sur Facebook :
Contact : alexis.caraco@hes-france.org |
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Deux trans maîtrisent leurs agresseurs à Annecy
Expertes en self-défense, deux transgenres M to F ont réussi à éviter l’agression de neuf personnes et à les contenir. Mais la justice, et les médias ont été déroutés par le genre des deux victimes…
Par Renan Benyamina |
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Deux trans «male to female» rejoignaient leur véhicule après avoir passé la soirée au Happy People, le principal club gay d’Annecy (Haute-Savoie), dans la nuit du samedi 4 avril au dimanche 5. Elles ont alors été prises à partie par un groupe de neuf hommes d’une vingtaine d’années.
Selon plusieurs témoignages, ils les ont invectivées, leur ont craché dessus. L’un d’entre eux a même jeté une bouteille en verre dans leur direction.
Mais les agresseurs ne pensaient sûrement pas tomber sur deux expertes en self-défense: celles-ci parviennent à éviter les assauts et à les contenir.
Intervenue rapidement, la police place les neuf personnes en garde-à-vue. Les victimes ont déposé plainte, le substitut du procureur, François Kaiser, a engagé des poursuites contre trois individus pour violences sans incapacité (n’ayant pas occasionné d’ITT) commises en raison de l'orientation sexuelle des plaignants. |
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Confusion dans les médias locaux
«Plaignants», et non «plaignantes», car comme l’affirme le substitut, «il s'agit bien de personnes de sexe masculin, non opérées et qui ne souhaitent pas l'être, semble-t-il». Dans les jours qui ont suivi l’agression, la confusion a en effet gagné les médias locaux et notamment Le Dauphiné libéré, qui a d’abord parlé de transsexuelles puis de travestis avant d’expliquer la situation en reprenant le témoignage d’une des victimes: «Je ne souhaite pas aller jusqu'à l'opération mais je ne suis pas pour autant un travesti. Un travesti redevient un homme à part entière une fois son déguisement enlevé. En ce qui me concerne, je prends un traitement hormonal à base d'œstrogènes; ma physiologie, mon apparence physique et ma façon de réagir ont complètement changé.» Source Têtu |
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Dénonciation discrimination a transgenre que le retire su fils |
Le Mouvement Intégration et Libération Homosexuelle (Movilh) a répudié aujourd'hui qu'une personne travesti était dépouillé de son fils d'une année en raison de son orientation sexuelle et en raison des moyens qu'a sporadiquement ce qui est progéniture comme subsistance économique pour sa famille : le commerce sexuel et le transformisme.
Il s'agit de Yonathan Maximiliano Cárdenas Opazo (22), dont le fils Y.M.C.A, on trouve depuis le passé 29 décembre dans la Maison Enfant de Vigne de la Mer, après une mesure préventive dictée par le magistrat de la Cour de Famille de Valparaiso, María Angélica Detaille Oliveraies.
La juge a pris la décision basée un rapport du collaborateur social du cabinet Jean et Marie Thierry, Lorraine Elgueta, celui qui a conclu que la situation du mineur « est de haut risque, puisque les pères n'exercent pas en manière adéquate leur rôle parental ».
« Ce collaborateur social a agi sur la base du préjugé et la discrimination de manière très mauvaise, parce qu'il des données et a dissimulé d'autres. Dans le premier cas, il a indiqué que Cárdenas Opazo ne portait pas à son fils à des contrôles médicaux, dans des circonstances dans lesquelles les jours que cela s'est hypothétiquement produit le mineur était hospitalisé et le cabinet était en chômage. Dans le second cas, il a omis en rapport du jardin infantile du mineur, où on indiquait que Cárdenas Opazo est un bon père et que l'enfant a un développement normal », a dénoncé le Movilh.
Le Mouvement Lesbiennes, de Gays, Bisexuel, Transsexuelles et Transgenres ajouté après avoir étudié le cas qui « n'existe aucune dénonciation d'un certain type d'abus physique ou psychologique contre le mineur par son père ou mère, par conséquent la seule raison qui explique agir de ce collaborateur social est le préjugé, l'ignorance et la discrimination ». |
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ET est qu'en accord avec le rapport du directeur du Jardin Infantile Little People, Barlari Barbare, le mineur d'une année et deux mois « présente un comportement propre de son âge. Le il est tranquille et on motive facilement, consigne une adoration par son père », première personne travesti qui dans le Chili entame une lutte légale pour l'allaitement de son fils Actuellement le Movilh est trouvé en conseillant légalement à Cárdenas Opazo afin que la Cour considère tous les moyens d'essai, et non seulement « les faussetés et les omissions du collaborateur social », tandis que le Secrétariat Régional Ministériel de Santé a ouvert une enquête du cas, pour étudier les raisons qui à la professionnel ont agi de cette manière.
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Archives 2009 |
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Si tu es témoin d'un acte ou de propos transphobes (que ce soit de façon ouverte ou sous-entendue) ou si tu es victime de l'un de ces genres de discrimination, ne reste pas silencieux ... Nous sommes à ton écoute ! ... Rester silencieux à ces types d'injustice, c'est être complice |
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Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie |
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Reconnue
officiellement par le gouvernement français en 2008, La Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie aura lieu dimanche prochain 17 mai. Cette année, le thème retenu est la"transphobie".
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A cette occasion, Rama Yade organise ce vendredi toute la journée un congrès à l’Assemblée nationale intitulé «congrès mondial sur les droits de l'homme, l'orientation sexuelle et l'identité de genre» avec le soutien des Pays-Bas et de la Norvège (source: presse du lobby homosexuel).
La Haute commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, le Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, des représentants de la société civile et des défenseurs des droits de l'Homme y participeront. «Ce sera l'occasion de dresser un bilan et de dialoguer sur les perspectives de coopération entre les Etats et la société civile dans la lutte contre l'homophobie et la transphobie et pour le respect du droit à la santé des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transexuelles et intersexes», annonce le Quai d'Orsay. [...]
Rama Yade elle-même devrait y être présente toute la journée. Ce pourrait être l'occasion d'annoncer, comment se concrétise la reconnaissance par le gouvernement de la Journée mondiale contre l'homophobie, ou l'appui officiel de la France pour déclassifier la transsexualité dans la liste des maladies mentales de l'Organisation mondiale de la santé.
On touche le fond.
Source |
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Communiqué de presse
Paris, le 30 avril 2009
Loi Hôpital, patients, santé et territoires (Hpst) :
Les séropositifs continuent de payer la facture !
Alors que le projet de loi Hôpital, patients, santé et territoires (Hpst) fait l’objet d’une contestation croissante et de plus en plus large, les associations de lutte contre le sida souhaitent faire part des réserves qu’elles émettent depuis plusieurs années quant à l’évolution du système de santé en France.
La loi Hpst prévoit, dans son volet hôpital, de profondes évolutions de la gouvernance hospitalière et s’est donné pour objectif la modernisation de l’offre de soins par le développement des coopérations hospitalières et le décloisonnement ville/hôpital.
Cette loi pourrait être soutenue. Malheureusement, elle arrive après plusieurs années d’application d’une tarification à l’activité (T2A). Or, cette logique financière à laquelle sont soumis les hôpitaux ne permet pas d’organiser une prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH ou une autre pathologie chronique. De plus, elle tue l’hôpital de jour, essentiel à une bonne prise en charge au long cours.
L’ambition de cette loi de décloisonner l’offre de soin en ville et à l’hôpital pourrait entraîner l’enthousiasme des acteurs de la lutte contre le sida. Ce n’est pourtant pas le cas. Les usagers du système de soin sont eux aussi soumis à une logique comptable plutôt que de santé publique. Or la loi Hpst propose une coordination avec l’offre de soin de ville sans prendre en compte les surcoûts pour les personnes, déjà précarisées par la maladie et dont plus d’un tiers vivent avec l’Allocation adulte handicapé (AAH), soit 666,96 Euros par mois.
Il est nécessaire d’envisager une politique de santé et d’organisation des soins dans laquelle la référence est la santé des personnes, l’importance de la qualité et de la sécurité des soins et non uniquement la maîtrise des dépenses de santé. La tarification à l’activité doit mieux prendre en compte les maladies chroniques à l’hôpital. L’équilibre des pouvoirs doit également être repensé avec l’ensemble des acteurs de la prise en charge globale selon le principe de la démocratie sanitaire.
Contacts presse
Act Up-Paris Eric Marty 06 11 43 32 03 medias@actupparis.org
AIDES Fabrice Pilorgé 06 34 36 04 10 fpilorge@aides.org
UNALS Corinne Taéron 01 44 93 29 21 info-vih@arcat-sante.org
Sidaction Francis Gionti 01 53 26 45 64 f.gionti@sidaction.org |
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Une intersyndicale médecins et syndicats d'hospitaliers appelle ensemble à une journée de grève et de manifestation le |
Mardi 28 Avril 2009- 11h de Monparnasse au Sénat |
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